La taxe sur les véhicules neufs en Algérie confirmée

Deux nouvelles mesures fiscales sont introduites dans la loi de finances complémentaire (LFC) 2008 : une ponction de 1 % sur le chiffre d’affaires des concessionnaires et une taxe sur les véhicules neufs en Algérie payable directement par les acheteurs prévues par cette loi vont directement se répercuter sur les prix d’achat qui devraient augmenter entre 50 000 à 150 000 DA en fonction de la puissance et de la carburation du véhicule. Ainsi l’acquéreur d’un véhicule neuf devra s’acquitter d’un droit de timbre de l’ordre de 50 000 à 100 000 dinars s’il roule à l’essence et entre 70 000 et 150 000 DA s’il s’agit d’un véhicule diesel. Le directeur général des impôts, M. Abderrahmane Raouya, qui a animé hier une conférence de presse à l’issue de la cérémonie de notification des budgets alloués aux wilayas et aux ministères par la LFC 2008, a tenté d’expliquer les motivations de ces deux mesures.

Selon lui, il ne s’agit pas « d’avoir plus de recettes pour l’Etat puisque le produit de ces taxes ira dans un fonds d’affectation spécial destiné à soutenir les prix des transports en commun en Algérie comme le métro et le tramway afin que leurs prix chers ne se répercutent pas sur le citoyen ». Des recettes de l’ordre de « 6 à 7 milliards de dinars annuellement sont attendus » à travers l’application de ces deux mesures, a-t-il indiqué. Par ailleurs, avec plus de 151 000 véhicules importées durant le premier semestre 2008 pour une facture de près de 2 milliards de dollars, il devenait urgent de prendre des mesures pour freiner l’expansion de ces importations, car il s’agit simplement « d’une vente de produits étrangers », sans aucune valeur ajoutée pour l’économie de l’Algérie, a souligné M. Raouya.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant