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La traque des terroristes en Kabylie

samedi 4 novembre 2006, par Rédaction

L’offensive de l’armée à Aïn El-Hammam en Kabylie n’a pas encore permis d’éliminer un groupe d’une cinquantaine de terroristes du GSPC, mais des sources sécuritaires indiquent que des armes à feu et des armes blanches ont été récupérées.

La traque des terroristes en Kabylie

Le groupe armé, récemment encerclé et traqué dans un massif forestier limitrophe à Aïn El-Hammam (ex-Michelet), à 50 km de Tizi Ouzou, a abandonné son arsenal de guerre pour prendre la fuite à la faveur de l’obscurité. Selon une source digne de foi, ce groupe terroriste, affilié au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), était composé de plus de 50 individus qui ont longtemps élu domicile dans une grande casemate découverte dans la même forêt. Surpris par l’offensive donnée par les troupes de l’armée, appuyées par d’autres services de sécurité, les terroristes, pris de panique, se sont volatilisés dans la nature laissant derrière eux toute leur logistique.

En effet, ne pouvant riposter aux bombardements à coups de roquettes des hélicoptères, aux environs de 4 heures du matin, ce groupe s’est éparpillé pour tout laisser dans les casemates. Des armes à feu, des armes blanches, des matelas, des denrées alimentaires, des médicaments et autres effets et accessoires de guerre ont été découverts par les troupes combinées qui ont investi les lieux après avoir bombardé les deux grottes datant de l’ère coloniale. Vraisemblablement, il s’agit d’un groupe qui avait été signalé, il y a quelques semaines environ, dans la région d’Iferhounène. La vague de chaleur provoquée par les feux de forêt a contraint ces terroristes à chercher un autre refuge et à créer une nouvelle base arrière et un soutien logistique. N’ayant plus de relais, indique la même source, les terroristes ont investi ces casemates, notamment après les dernières opérations de ratissage menées dans les monts de l’Akfadou (Tizi Ouzou) et d’Adakar (Béjaïa).

Bien plus, l’installation de deux campements militaires à Taourarine, entre Aïn El-Hammam et Larbaâ Nath Irathen, et à Iferhounène a encore resserré l’étau sur ce groupe en quête de nouveaux refuges. Durant le week-end dernier, les troupes de l’armée, de la gendarmerie et de la police ont renforcé les barrages de contrôle sur l’ensemble des axes routiers menant vers Aïn El-Hammam, Azazga, Larbaâ Nath Irathen, Ath Yenni et Ath Ouacif. Du coup, la tentative de reconstituer une base arrière pour les groupes armés en Haute-Kabylie a subi le coup de foudre des services de sécurité. Ces derniers ont même repris le routinier travail de contrôle d’identité. Car, en fait, d’autres groupuscules avaient été signalés dans toute la région. Spécialisés dans les faux barrages, le racket et les attaques contre les convoyeurs de fonds, les banques et les postes, ces terroristes étaient notamment à la recherche d’armes à feu et de moyens financiers pour tenter de récidiver en Haute-Kabylie.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après Liberté