Accueil > INTERNATIONAL > Le Canada dévoile son plan d’immigration

Le Canada dévoile son plan d’immigration

mercredi 18 janvier 2006, par Samir

En 2005, le Canada devrait avoir accueilli entre 220.000 et 245.000 nouveaux résidents permanents. Pour 2006, le plan officiel d’immigration se situe sensiblement sur les mêmes objectifs avec une fourchette allant de 225.000 à 255.000 nouveaux admis.

Le Canada prépare un système informatique unique de traitement des demandes d’immigration.

L’immigration économique doit concerner 56% d’entre eux contre 44% pour la somme des autres catégories (regroupement familial, réfugiés, divers motifs humanitaires...). « Le Canada a besoin des talents des immigrants et du dynamisme qu’ils insufflent au pays. Pour bâtir son avenir et garantir sa prospérité économique, il doit accueillir un nombre accru d’immigrants », relève le rapport annuel au Parlement sur l’immigration en 2005 (RAPI 2005).

De fait, pour l’horizon 2010, le gouvernement canadien fixe l’objectif annuel à 300.000 nouveaux résidents. Un véritable défi à en croire les dirigeants canadiens. « En raison de la conjoncture mondiale, les divers pays se livreront une concurrence de plus en plus vive pour attirer les compétences et les talents, au moment où l’accroissement démographique ralentira dans les pays développés et où des pays en développement accéderont au rang de puissances économiques », note le RAPI 2005.

Les Etats-Unis, l’Australie et à degré moindre l’Europe occidentale, font partie des principaux concurrents du Canada en matière d’attrait pour les migrants même si ce dernier a jusqu’à maintenant bien réussi dans l’ensemble « à attirer et à intégrer les immigrants ». Toutefois, note le rapport, le Canada « aura indéniablement des difficultés à surmonter pour demeurer compétitif sur la scène mondiale ».

Dans les dix prochaines années, le gouvernement canadien s’attend ainsi « à un ralentissement de la croissance de sa population active et des pénuries de main-d’oeuvre dans certains secteurs et régions ». Ces pénuries sont déjà tangibles dans certaines provinces de l’Ouest canadien, notamment en Alberta où le boom pétrolier génère une importante demande en emplois qualifiés ou non.

Synthèse de Samir
D’après le Quotidien d’Oran