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Le bilan économique de l’Algérie est positif selon Bouteflika

lundi 28 juillet 2008, par Kahina

Le président Bouteflika estime que l’Algérie a réalisé des résultats économiques encourageants depuis 1999.

Bouteflika s’exprime sur l’économie de l’Algérie.

Pour le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, l’Algérie n’a pas à « rougir » de ce qui a été réalisé en tous domaines depuis 1999. Selon lui, les résultats obtenus soutiennent avantageusement la comparaison avec ceux obtenus par les Etats voisins où autres ayant les mêmes capacités et disponibilités que l’Algérie. Question réalisations donc, il a été, de son point de vue, beaucoup accompli, même s’il a admis qu’il aurait pu être fait doublement avec plus d’engagement et de dynamisme. Ce n’est donc pas le bilan des réalisations engrangées sous sa direction depuis 1999 qui est à l’origine de l’amertume dont a fait montre Bouteflika dans son allocution devant les élus et autres responsables des collectivités locales réunis samedi sous la coupole Mohamed Boudiaf. Ses cibles ont été les investisseurs privés étrangers et nationaux contre lesquels il a prononcé un virulent réquisitoire, au motif que leur contribution au développement de l’Algérie est insignifiante en comparaison avec les avantages qu’ils en retirent. La charge contre ces investisseurs est à la hauteur de la frustration qu’il doit cultiver au constat que l’investissement privé n’a pas joué le rôle moteur que la stratégie de développement économique du pays lui a dévolu.

Raison et obligation donc, selon le chef de l’Etat, pour que l’Algérie révise ses conceptions et sa stratégie économiques dont cet investissement privé profite sans contreparties avantageuses et bénéfiques pour la collectivité nationale. La critique développée par lui à l’encontre de la politique de privatisation telle qu’elle a été menée, rejoint celle que Louiza Hanoun n’a eu de cesse de formuler et de qualifier de « bradage » dont bénéficient non l’investissement rentable mais des spéculateurs avérés. A quelques mois de la fin de son second mandat, le président Bouteflika paraît ne plus rien attendre de la contribution des investisseurs privés, et semble déterminé à faire opérer un changement de cap à la pratique économique qui a eu cours jusque-là en Algérie. Dans un sens moins permissif et laxiste à l’égard de l’investissement privé. Reste à savoir s’il va confier ce changement aux promoteurs de la politique dont il veut maintenant se démarquer. En remettant celle-ci en cause samedi, Bouteflika a la précaution de déclarer qu’il ne faisait le reproche de son échec à personne en particulier et que c’était là « une autocritique ». Ce qui a priori laisse présager qu’il n’a pas l’intention d’accabler les experts qui lui ont « vendu » pendant des années cette politique avec laquelle il prend ses distances.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le quotidien d’Oran