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Le blé produit en Algérie coûtera plus cher à l’Etat

samedi 14 juin 2008, par Samir

L’Etat s’est engagé à acheter le blé produit en Algérie par les agriculteurs algériens au prix du blé pratiqué sur le marché mondial.

Production de blé en Algérie.

L’Union nationale des paysans algériens (UNPA) revient à la charge en proposant des prix applicables pour la récolte de cette année en Algérie, en rappelant dans un communiqué rendu public mercredi à l’issue d’une réunion de son secrétariat général, la déclaration faite en début d’année 2008 par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Saïd Barkat, et relative à la décision du gouvernement d’acheter le blé produit localement à des prix proches de ceux appliqués dans les marchés mondiaux. Ainsi, le représentant de la paysannerie propose à l’Etat, par le biais de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et ce dans l’objectif de soutenir la production nationale, 6.000 DA le quintal pour le blé dur, 5.500 pour le blé tendre, 4.000 pour l’orge et enfin 3.800 DA pour l’avoine. L’UNPA rappelle qu’auparavant, les agriculteurs percevaient des subventions annuelles avec un prix de vente du prix du quintal de blé fixé à 250 dollars US et que devant l’importante hausse enregistrée sur les marchés mondiaux avec un prix avoisinant les 800 dollars, la revue à la hausse des tarifs de blé en Algérie et offerts par l’OAIC s’impose.

La même question a été reprise le lendemain jeudi par le premier responsable de l’agriculture, Saïd Barkat, au Conseil de la nation en répondant à des préoccupations de deux sénateurs. Le ministre a indiqué à ce sujet, que « des études et des consultations sont en cours au niveau des parties concernées pour fixer le nouveau prix du blé de manière raisonnable et les résultats seront annoncés prochainement par le gouvernement ». Le ministre a indiqué par ailleurs, que « cette année une baisse de la production de blé a été enregistrée comparativement à l’année dernière en raison de la sécheresse que connaît l’Algérie ». Aussi, le représentant du gouvernement s’est montré rassurant en déclarant que « toutes les mesures ont été prises pour faire face à cette baisse de la production du fait que les réserves de blé dont dispose l’Algérie actuellement ». A propos des crédits alloués aux agriculteurs, Saïd Barkat a précisé que « ces derniers ont tous bénéficié du soutien de l’Etat, imputant, en revanche, la question des crédits au calendrier tracé par les banques ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran