Accueil > ECONOMIE > Le contrôle technique des véhicules en Algérie

Le contrôle technique des véhicules en Algérie

mardi 25 décembre 2007, par Samir

Le contrôle technique des véhicules se développe en Algérie où le délai légal pour le réaliser pour les véhicules âgés entre 3 et 6 ans expire dans une semaine.

Contrôle technique des véhicules en Algérie.

Pour de nombreux automobilistes concernés et gérants de stations de contrôle technique automobile en Algérie, « le délai fixé par les pouvoir publics est insuffisant. Il y a risque de se retrouver avec de nombreuses voitures non contrôlées sur nos routes ». Ils en veulent pour arguments : « D’une part, le nombre des centres de contrôle est insuffisant au regard du parc automobile, dont les véhicules touristiques immatriculés entre 2001 et 2004 représentent une bonne part et les stations de contrôle sont astreintes à un régime de quota (nombre limité de visites par jour, tranche horaire étroite), et, d’autre part, les autorités n’ont pas institué une priorité de passage pour cette catégorie de véhicules au niveau de la chaîne de contrôle, où tous les véhicules qui pointent au portillon sont pris en charge pêle-mêle. Logiquement, il doit y avoir un service prestataire favorable à la catégorie concernée ».

Les autorités concernées, coiffées par le ministère des Transports, ne veulent pas entendre parler de prolongement de délais pour l’opération de contrôle technique des véhicules en Algérie. Leur contre-argument se résume au fait qu’« un délai suffisant, 6 mois, a été accordé pour cette catégorie de véhicules. Le directeur de l’Entreprise publique de contrôle technique automobile (COTA), Ali Touahri, ne l’a pas dit à demi-mot, il y a quelques jours : « Cette fois-ci, l’argument de la mauvaise circulation de l’information invoqué par les automobilistes il y a deux ans pour obtenir une prolongation des délais, risque d’être rejeté par les pouvoirs publics », a-t-il. Selon lui, ce sont les nombreux retardataires qui sont à l’origine de cette situation « qui aurait pu être évitée si les concernés, qui bénéficiaient pourtant d’un délai de six mois, du 1er juillet au 31 décembre 2007, pour effectuer cette opération obligatoire, s’y étaient pris à temps ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran