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Le pacte économique et social en Algérie

mercredi 23 juillet 2008, par Samir

Le pacte économique et social conclu en Algérie visait notamment à réduire le taux de chômage et à relever le niveau de vie des Algériens.

Tayeb Louh s’exprime sur le pacte économique et social en Algérie.

A ce propos, le pacte économique et social en Algérie stipule que la politique des revenus « doit tenir compte de l’amélioration réelle du niveau de productivité et de la performance des entreprises ». Dans le secteur économique, les négociations salariales s’effectueront selon une périodicité à arrêter conjointement par les partenaires sociaux au niveau des branches d’activité et au niveau des entreprises « en tenant compte des paramètres et indicateurs convenus dans le présent pacte ». Pour le secteur des institutions et administrations publiques, l’évolution des rémunérations qui devra tenir compte de l’évolution des indicateurs macro-économiques du pays sera examinée à l’occasion des rencontres bipartites consacrées à cet effet. Une évaluation annuelle de la mise en œuvre du pacte économique et social est réalisée par la commission de suivi créée à cet effet en s’appuyant sur le rapport élaboré chaque année sur la situation économique et sociale du pays et ce, durant quatre années. Le pacte a prévu dans ce sens l’installation de mécanismes de mise en œuvre et d’évaluation annuelle. Celle-ci se fera dans le cadre d’une réunion tripartite sur la base du rapport du comité national de suivi tripartite créé à cet effet.

Signé à Alger en octobre 2006, le pacte national économique et social est entré en vigueur en Algérie en janvier 2007. Le pacte économique et social vise aussi à réduire le taux de chômage à 10% à l’horizon 2010 et à améliorer le pouvoir d’achat. Parmi les objectifs visés, citons, entre autres, « mettre en œuvre une politique d’investissement intensif favorisant les services d’accompagnement à l’économie (infrastructures de base, communications, transport, etc...), préparer les conditions du passage de l’économie nationale vers la phase de l’après-pétrole, promouvoir le développement d’une agriculture moderne, intensifier la productivité et améliorer la capacité concurrentielle de l’entreprise, maintenir un taux annuel de croissance économique élevé pendant les quatre prochaines années, réduire le niveau de chômage actuel, intensifier la lutte contre l’économie informelle, poursuivre la réforme des instruments et mécanismes de contrôle et de lutte contre la corruption et autres formes d’atteinte à l’économie nationale, améliorer les conditions de vie de la population et procéder à la distribution équitable de la richesse créée. Par ailleurs, il s’est fixé comme priorités, « la promotion des régions défavorisées, la réduction des disparités, le développement du monde rural, la lutte contre la pauvreté et la marginalisation en Algérie, l’implication plus grande de la femme dans les tâches de développement, la promotion de l’emploi et l’intégration des jeunes dans le processus des production ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie