Le paiment des loyers en Algérie fait défaut

La gestion immobilière en Algérie doit passer du stade de la revendication à celui de la participation et de l’implication des résidents. Après une gestion administrative des espaces communs des cités et immeubles publics qui a montré ses limites, une nouvelle approche s’impose. C’est ce qu’a suggéré hier, en marge des travaux du séminaire international sur la gestion immobilière, M. Rhaimia, président du groupement des intérêts communs des OPGI et directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilière d’Hussein Dey. « Il faut appliquer la loi et recourir à la saisie de biens, comme cela se fait ailleurs où les mesures sont directement prises par les services concernés par la gestion », a-t-il affirmé, tout en précisant que le recours à la justice dans pareils cas est très long.

Alors que les symboliques créances de loyers de logements sont recouvertes à moins de 50 % en Algérie, l’orateur fait savoir que l’Etat perd dans le cadre de l’aide au loyer près de 40 000 DA/an pour un logement F3. « Il faut déterminer les charges d’entretien et de maintenance des immeubles en gestion et conférer aux règles régissant la copropriété le caractère d’ordre public et donc obligatoire », a-t-il dit. De même, le recouvrement du loyer de la formalisation des sujétions de service public avec l’Etat dans le cadre de conventions prévues à cet effet et la rémunération de la mission de maîtrise d’ouvrage déléguée, assurée actuellement dans le cadre de la réalisation des différents programmes d’habitat, s’imposent, selon la même source, qui a fait savoir que l’expérience acquise de la gestion des cités AADL implique une bonne organisation fonctionnelle et une gestion directe via un dispositif de gestion de proximité continue.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant