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Le pouvoir d’achat en Algérie en débat

lundi 27 août 2007, par Rédaction

L’approche de la rentrée sociale en Algérie est l’occasion pour les syndicats d’appeler le gouvernement à soutenir le pouvoir d’achat des Algériens.

Le pouvoir d’achat reste faible en Algérie.

L’Algérien qui a dû se démêler pour un repos mérité va devoir faire face de nouveau aux dépenses inhérentes à la rentrée sociale en Algérie. Déjà fortement saigné par la hausse des produits de première nécessité qui ont connu durant tout l’été une flambée jamais égalée, la rentrée sociale, qui coïncide avec le mois sacré de Ramadhan, sera des plus dures pour le simple citoyen. Dans quelques jours donc le citoyen renouera avec le travail et l’école, mais dans quelles conditions ? A la différence des années précédentes, on se prépare aussi à accueillir le mois sacré de Ramadhan, soit le mois de toutes les dépenses. Sur le front social, il n’y a rien à l’horizon. Aucune évolution n’a été enregistrée afin de soulager un tant soit peu le consommateur. Les prix des produits de première nécessité continuent à grimper. Le mécontentement social, déjà assez perceptible, prend la tangente. Le simple citoyen se sent seul et se débat dans une situation difficile.

La majorité des citoyens étant à faibles revenus, leur pouvoir d’achat n’a jamais dégringolé aussi bas. Outre la commission de surveillance des prix et l’importation de la pomme de terre annoncée sur fond d’assouplissement des conditions d’importation, rien ne se profile même si l’attente est grandissante. Ajoutées à l’opération de distribution de trousseaux scolaires, prévue un peu à l’avance cette année de l’avis général, ces trois mesures d’urgence à elles seules ne peuvent pallier l’érosion du pouvoir d’achat du citoyen qui, lui, n’est pas conjoncturel. Plus dure encore est l’adhésion de la Centrale syndicale au report de l’application de la nouvelle grille des salaires, laquelle grille était porteuse de beaucoup d’espoirs pour les travailleurs quant à l’amélioration du pouvoir d’achat en Algérie. La désapprobation unanime des syndicats autonomes affichée à l’endroit de ce « rangement » de l’Ugta, peut-elle renverser la vapeur sachant la crise qui mine ces structures qui aspirent à maîtriser en misant à chaque fois sur « la démission » de l’Ugta ? De multiples grèves sont de ce fait annoncées pour la prochaine rentrée.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après L’Expression