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Le processus de privatisations en Algérie se fait lent

samedi 19 juillet 2008, par Kahina

Le processus de privatisation des entreprises publiques en Algérie n’a pas encore atteint ses objectifs selon les experts.

Hamid Temmar s’exprime sur les privatisations en Algérie.

Sur la question de l’intérêt des allemands au proccessus de privatisations en Algéire, le ministre Hamid Temmar a indiqué : « Nous avons avec eux quelques opérations, j’en suis heureux parce que ce sont des entreprises qui touchent vraiment celles qui sont dans des secteurs intermédiaires. Ce ne sont pas des petites entreprises mais des entreprises vraiment importantes. Ils ont fait une proposition pour l’ENMTP, c’est quand même la production des grands équipements de travaux publics, des rouleaux compresseurs. Il est vrai que sur le plan investissement direct, comme sur le plan de la privatisation, si je les compare à d’autres pays, ils sont je crois en 4e position. Mais ils vont là où maintenant nous sommes intéressés. Le problème de la privatisation est un problème qui touche les entreprises de consommation finale, l’Etat s’engage, mais pour celles intermédiaires, qui sont vraiment l’avenir, il est clair que nous voudrions passer à ce stade où l’Algérie revient aux années 70 du point de vue des activités économiques. Mais du point de vue du secteur économique, il ne s’agit pas du tout d’une approche sociétés nationales mais d’entreprises où certainement la Nation aura son mot à dire parce qu’il y a des produits de rente et la rente c’est quand même la Nation et donc on ne peut pas la laisser à quelqu’un pour la prendre, il faut qu’il nous apporte sa technologie ou la gestion et il prend sa part. La part essentielle doit rester ici dans le cadre de la valeur ajoutée distribuée à la Nation. Les Allemands sont pour cela des partenaires à considérer comme partenaires dans un avenir de développement durable. »

A propos du redéploiement du secteur public, il dira « les sociétés sont en train de se mettre en place, par le passé, nous créons des entreprises publiques un petit peu par assemblement du portefeuille (...) Les choses ne se passent pas bien sûr comme ça, il faut que l’entreprise que nous créons soit une entreprise qui a un bilan qui lui permet d’être solvable et de pouvoir fonctionner, qui a la possibilité d’avoir un fonds de roulement, d’aller vers la technologie, d’avoir une gestion maîtrisée, c’est la raison pour laquelle nous avons sollicité un certain nombre d’entreprises-conseils spécialisées dans les fusions-absorptions parce que ces entreprises sont créées à partir de la population des entreprises qui existent, d’évaluation des bilans et bien sûr l’établissement des businessmen. C’est un travail qui demande 2, 3, 6 mois quelquefois. Il y aura 13 entreprises et sur lesquelles nous en avons déjà 4 pratiquement terminées. La grande majorité se trouve dans le secteur industriel parce que l’avenir de l’Algérie c’est l’industrie, mais aussi dans les travaux publics, l’habitat, il faut qu’il y ait un grand champion de l’habitat. Les SGP ont été déjà touchées pour cela, il y a déjà des branches entières qui ont disparu, elles ont été privatisées dans une grande partie. On a été obligés de faire absorber plusieurs SGP entre elles pour en faire un holding qui tient la route. D’ici septembre, octobre, nous aurons toutes les grandes sociétés placées. »

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran