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Le sommet du G7 aborde la crise financière

samedi 11 octobre 2008, par Rédaction

Le sommet du G7 s’est ouverte hier à Washington sur fond de crise financière et d’effondrement des principales bourses de la planète.

La crise financière s’aggrave.

Ce nouvel effondrement des marchés met la pression sur la réunion des ministres de l’Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialisés (G7) qui s’est ouverte hier en fin de journée à Washington. Ils ont « discuté des démarches entreprises par chacun pour faire face à cette crise et des moyens de renforcer nos efforts collectifs », a déclaré le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson. Alors que les Etats-Unis se retrouvent en position d’accusés face aux membres du club (Allemagne, Canada, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), le président George W. Bush a fait une déclaration hier pour « assurer aux Américains qu’ils peuvent avoir confiance » car « les responsables économiques agissent énergiquement pour stabiliser notre système financier ». Des perspectives sombres attendent l’économie mondiale à telle enseigne qu’un sommet extraordinaire du G8 est envisagé selon le Premier ministre japonais dont le pays préside cette année le club des puissances industrielles de la planète.

« Si aucune conclusion n’émerge, en tant que président, je convoquerai » un sommet, a déclaré le Premier ministre, Taro Aso, à des journalistes.
Selon la presse japonaise, Tokyo va proposer au G7 la création d’un fonds d’urgence d’environ 200 milliards de dollars pour prêter de l’argent aux petits pays affectés par la crise financière mondiale. Adopté il y a une semaine en grande pompe mais après de grosses incertitudes, le plan Paulson de soutien au secteur financier américain, est resté impuissant à ramener la confiance des investisseurs, à l’image des nationalisations partielles décidées par Londres mercredi et des baisses de taux lancées mercredi par six grandes banques centrales. Dans cette ambiance de fièvre financière, une lueur d’espoir peut survenir du grand froid ! En effet, l’Islande, dont les trois plus grandes banques ont été nationalisées cette semaine, pourrait servir de test dans cette perspective alors que son avenir financier semble suspendu à une intervention du Fonds monétaire international (FMI) ou à un prêt massif de la Russie.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant