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Les allemands prospectent en Algérie

mercredi 31 mai 2006, par Ahlem

L’ambassadeur d’Allemagne en Algérie a affirmé que le marché algérien intéresse les entreprises allemandes qui recherchent des partenaires locaux pour investir.

A quand une usine Volkswagen en Algérie ?

Son excellence, le docteur Johannes Westerhoff, installé juillet dernier à Alger, a indiqué que sa première priorité « a été de faire prendre conscience à Berlin combien l’Algérie est un partenaire privilégié » avant d’ajouter qu’à « Berlin, on semble bien comprendre cela ». M. Westerhoff tenait une conférence de presse conjointement avec le directeur général de la toute fraîche Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie, M. Andreas Hergenröther, et le représentant de l’Agence Expotec, M. Heinz Liedtke, et ce, à deux jours de l’ouverture de la plus importante manifestation économique de l’année qu’est la 39ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA).

Bien que l’événement fait prédominer l’aspect économique dans les relations bilatérales, M. Westerhoff a tenu a préciser que la coopération entre nos deux gouvernements transcendent largement les aspects politique et économique pour atteindre les domaines militaire, judiciaire, culturel et celui de la police pour ne citer que ceux-là. Au sujet des négociations pour le paiement anticipé de la dette algérienne contractée auprès de l’Allemagne, estimée entre 500 et 600 millions d’euros, le conférencier a indiqué que l’accord pour l’ouverture des négociations a été donné mais qu’à sa connaissance celles-ci n’ont pas encore été amorcées.

Aussi, les Allemands ne semblent pas très chauds pour l’idée de la reconversion d’une tranche de la dette en investissements. Même si on n’établit pas de lien direct, les raisons de cette froideur, il faut aller les chercher du côté de l’environnement économique encore soumis à de nombreuses critiques même s’il enregistre, certes, une notable évolution. Ce sont essentiellement des sempiternels aspects liés aux lenteurs bureaucratiques, au problème du foncier et au système bancaire, en pleine mutation, qui reviennent en leitmotiv, en plus de la difficulté pour les entreprises allemandes de pouvoir toucher les bons partenaires pour envisager une implantation en Algérie.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après la Tribune