Accueil > ECONOMIE > Les assurances en Algérie réalisent un chiffre d’affaires en hausse

Les assurances en Algérie réalisent un chiffre d’affaires en hausse

mardi 23 décembre 2008, par Rédaction

Le chiffre d’affaires du secteur des assurances en Algérie devrait atteindre près d’un milliard de dollars en 2008.

Les assurances en Algérie.

A la fin du premier semestre de cette année, le secteur des assurances en Algérie a réalisé un chiffre d’affaires de 38,4 milliards de dinars, en hausse de 29 % par rapport à la même période de l’année dernière. Les estimations de clôture pour l’année 2008 sont plus qu’optimistes puisqu’elles tablent sur un chiffre d’affaires de l’ordre de 65,8 milliards de dinars, a indiqué hier, lors d’une conférence de presse, le président du Conseil national des assurances (CNA), M. Abdelmadjid Messaoudi. Cette croissance est due essentiellement aux branches IARD et automobile qui ont réalisé au cours du premier semestre 2008 des chiffres d’affaires de l’ordre de 16,1 et de 15,9 milliards de dinars, en hausse de 56,3 % et de 20,9 % respectivement, pour une part de marché qui se situe autour de 42 %. Cependant, a précisé M. Messaoudi, la croissance du secteur est principalement due à des facteurs « endogènes car elle est poussée par des phénomènes externes qui sont les ventes accrues de voitures et l’important programme de financement public, cela alors que le secteur recèle d’énormes potentialités, notamment dans la couverture des professions libérales ».

Selon le président du Conseil national des assurances, avant que les branches automobile et IARD connaissent des ralentissements, il faudra « penser à la conquête de nouveaux marchés ». Il faudra notamment développer davantage l’assurance des personnes qui, avec un chiffre de 2,5 milliards de dinars, ne représente que 6,7 % du secteur, et l’assurance agricole, secteur qui représente moins de 1 % du marché avec un chiffre d’affaires de 311,6 millions de dinars à la fin du premier semestre 2008. L’assurance contre les catastrophes naturelles en Algérie est également peu développée puisqu’elle ne détient que 2 % de parts de marché, et ce en dépit de son caractère obligatoire. Pour expliquer ce faible taux de pénétration, le président de l’Union des assureurs et des réassureurs (UAR), M. Amara Latrous, a déclaré que l’Etat est « trop généreux, ce qui fait que les gens ne voient pas l’intérêt de s’assurer, étant donné qu’ils sont systématiquement indemnisés ». Selon lui, « les citoyens doivent cesser d’attendre tout de l’Etat ». Sur un autre chapitre et sur la question des délais d’indemnisation trop longs, M. Latrous a affirmé que « 80 % des sinistres déclarés sont réglés dans des délais raisonnables ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant