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Les crédits aux entreprises en hausse en Algérie

dimanche 10 août 2008, par Samir

Le montant des crédits aux entreprises en Algérie a atteint près de 1200 milliards de dinars en 2007 selon l’ABEF.

Les crédits aux entreprises en Algérie.

Les banques algériennes ont octroyé 2300 milliards de dinars pour le financement des particuliers et des entreprises en Algérie à la fin 2007, a indiqué récemment à Alger le président de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), M. Abderrahmène Benkhalfa. Parmi ce total de crédits accordés jusqu’à fin 2007 à l’investissement de l’économie nationale, 52% des crédits à moyen et long terme, soit pour des projets nouveaux, de rénovation, d’extension, de redéploiement ou de changement d’activité, a expliqué M. Benkhalfa. Ces crédits d’investissement ont évolué de 4% pour les trois premiers mois de 2008, ce que considère le président de l’ABEF comme une relance bonne de l’économie, d’autant qu’il s’agit de crédits « sains » donnés à des activités « viables » et « bancables ». Par le passé, cette augmentation était d’à peine 1% M. Benkhalfa a surtout relevé la qualité des crédits octroyés selon des conditions « rigoureuses et orthodoxes » avec un rythme d’absorbtion des crédits, en d’autres termes, le remboursement des crédits se fait et dans les délais.

Pour lui, la tendance est bonne pour notre économie, car 90% des crédits sont donnés à des projets d’investissements en Algérie pour l’extension notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie et des services ainsi que dans des investissements directs étrangers (IDE), comme les projets du métro d’Alger ou encore les télécoms. Ces crédits sont accordés au secteur privé plus qu’au public, dont le taux est de 65% du total des financements, soit 2 500 milliards de DA, avec une augmentation du portefeuille située entre 10 et 15%. en notant qu’« en faisant de l’intermédiation et du financement, les banques algériennes ont totalisé 91 000 microentreprises », a souligné M. Benkhalfa. Les crédits accordés aux particuliers et aux ménages ne représentent que 10% du total des crédits. Ces crédits sont en recul de 4%. Le président de l’ABEF a recommandé pour l’octroi de ces crétits de « mesurer leur évolution à l’encours des crédits » ; pour l’instant, le chiffre des créances non performantes (non remboursées ou retard de remboursement) révèle une tendance baissière, selon lui, sans l’estimer.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie