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Les dettes de l’Algérie discutée à l’APN

samedi 6 mai 2006, par Souad

Les dettes de l’Algérie et la gestion des réserves de change du pays ont fait l’objet d’une séance de questions orales en plénière à l’APN, en présense de Mourad Medelci.

Les investissements opérés par la Banque d’Algérie sur les marchés financiers internationaux visent à assurer une bonne rentabilité à moyen terme, selon Medelci.

A une question inhérente au mode de gestion des réserves de changes de l’Algérie sur les marchés financiers internationaux, le ministre des Finances a précisé que la Banque d’Algérie, à l’instar de toutes les banques centrales de par le monde, exploitait ses réserves de changes sur les marchés internationaux, conformément aux critères de gestion adoptés par le conseil d’administration du Fonds monétaire international FMI en septembre 2001.

Le ministre des Finances a néanmoins tenu à souligner que les investissements opérés par la Banque d’Algérie sur les marchés financiers internationaux visent à assurer une bonne rentabilité à moyen terme, tout en prenant en considération les critères de liquidité et du risque. M. Medelci a rappelé aux députés que la liquidité signifie la possibilité de céder les instruments financiers investis sans pour autant générer de grosses pertes. Quant au risque, il englobe le risque de change de marché et de crédit.

Dans ce contexte, M. Medelci a indiqué que la gestion des risques se fait à travers l’élaboration d’une composition équilibrée des devises constituant les réserves de changes. Cela implique la nécessité de prendre en compte à la fois la composition en devises des paiements opérés par l’Algérie vers l’étranger et les grandes orientations du marché mondial des devises. Quant au risque du crédit, le ministre a souligné que ce type de risque signifie, soit l’éventualité d’une incapacité de certaines banques étrangères à restituer les dépôts qui y ont été opérés par la Banque d’Algérie, soit l’incapacité de certains pays ou institutions financières internationales à rembourser les obligations qu’ils ont émises et que la Banque d’Algérie utilise comme moyen d’investissement des réserves de changes.

En réponse à une question sur le remboursement par anticipation de la dette extérieure estimée actuellement à 15,5 milliards de dollars, le ministre des Finances a indiqué que l’Algérie remboursera tous les crédits contractés auprès des institutions financières internationales, en dehors des Clubs de Paris et de Londres, d’ici l’été.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran