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Les entreprises étrangères en Algérie sous la loupe du fisc

jeudi 28 août 2008, par Samir

La situation fiscale des entreprises étrangères opérant en Algérie va être passée au peigne fin par le fisc algérien.

Les entreprises étrangères et le fisc en Algérie.

Ces sociétés étrangères qui opèrent en Algérie et qui activent sous le statut d’entreprises de droit algérien sont issues de plusieurs pays. Qu’elles proviennent d’Europe, du Moyen-Orient ou d’Asie, ces filiales algériennes de grands groupes internationaux figurent au registre de la DGI (Direction générale des Impôts) sous l’angle « strictement routinier », insiste notre source. Entre autres vérifications prévues, il est question de contrôler les transferts de dividendes effectués par ces entreprises activant en Algérie vers leurs pays d’origine. « Il n’y a rien qui prête à la spéculation où à un quelconque scénario. Les services du fisc ont la latitude d’auditer n’importe quelle entreprise opérant sur le sol algérien et à n’importe quel moment », relève un spécialiste de la place financière, signalant que la décision de la DGI d’inspecter les sociétés étrangères activant en Algérie, somme toute souveraine, obéit aux orientations d’Ahmed Ouyahia au lendemain de son retour à la tête du gouvernement.

« Notre souci majeur est d’abord d’achever le programme du président Bouteflika, et j’ai cet honneur d’être nommé chef de gouvernement, sachant que ce n’est pas évident d’occuper cette fonction », a soutenu Ouyahia lors d’une rencontre avec la presse le 28 juin dernier. La parfaite harmonie entre El-Mouradia et le palais du Gouvernement est de ce fait rappelée avec insistance par un chef du gouvernement résolu à mettre de l’ordre dans la sphère économique en Algérie. Toutefois, des milieux jugés proches des intérêts français ont tendance à politiser le débat, allant jusqu’à faire le lien entre la sortie du fisc algérien et l’arrestation du diplomate algérien à Paris. S’il est vrai que la liste de la DGI comporte des firmes françaises telles que les banques Paribas, Natexis, Société Générale, ainsi que les représentants en Algérie des constructeurs automobiles Peugeot et Renault, il n’en demeure pas moins que cette liste comporte aussi les noms des opérateurs téléphoniques égyptien et qatarien. Au lendemain de sa prise de fonction, le chef du gouvernement avait promis de mettre de l’ordre dans le monde de la finance algérienne.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant