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Les femmes en politique : L’Algérie derrière la Tunisie et le Maroc

mercredi 21 mars 2007, par Samir

La représentation des femmes en politique serait plus faible en Algérie qu’en Tunisie et au Maroc selon le Centre d’information sur les droits de la femme et de l’enfant.

La Tunisie et le Maroc font mieux que l’Algérie en terme de représentation des femmes en politique.

Le travail est réalisé par Amine Khaled Hartani, professeur à l’Université d’Alger. Sur le plan de l’éligibilité, le bilan est qualifié de très négatif. Il est encore plus faible en Algérie. Selon un classement mondial, la Tunisie occupe le 36e rang, le Maroc est à la 94e position et l’Algérie à la120e.

Si l’offensive du mouvement féminin en Tunisie date de plusieurs décennies, au Maroc, les associations au cours des dernières années, ont accompli une percée notable qui s’est traduite par la confection d’une liste nationale réservée aux candidatures féminines. En Algérie, un recul déplorable est constaté. Au lendemain de l’Indépendance, 10 députées sur 194 figuraient au sein de l’Assemblée constituante. Cela équivalait à un taux de représentativité de 5%, contre 2,5% en 1997.

Actuellement, la moyenne est de 6,15%. La situation est quasi similaire en Algérie, en Tunisie et au Maroc en ce qui concerne la présence de la gent féminine au sein des organes exécutifs. Le monopole étant détenu par les hommes, les femmes sont cantonnées à des postes ministériels symboliques ou modestes. La subsistance des archaïsmes sociaux et la montée de l’islamisme, en Algérie plus particulièrement, ont chassé les citoyennes de la sphère politique.

Le Ciddef constate que si aujourd’hui des partis pratiquent une certaine ouverture vis-à-vis du sexe faible, c’est surtout “un moyen pour ces formations de modifier leur image de marque et d’accroître le vivier des électrices”. “Les femmes recrutées dans l’appareil militant sont rarement mises en avant sur les listes électorales et se heurtent à de multiples barrières procédurales”, observe par ailleurs le centre.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté