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Les investissements européens en Algérie ne décollent pas

mercredi 16 juin 2010, par Rédaction

Les investissements européens en Algérie n’ont toujours pas enregistré la forte croissance annoncée lors de la signature l’accord d’association en 2004.

Les investissements européens en Algérie ne décollent pas.

L’évaluation algérienne des investissements européens n’est pas jugée positive bien que « l’accroissement des investissements directs européens en Algérie constitue un des objectifs essentiels de l’accord d’association ». Mourad Medelci a fait remarquer à ses interlocuteurs que « l’Algérie considère que les flux d’investissements européens sont en deçà de ses attentes, en particulier ceux destinés à promouvoir la diversification de son économie et de ses exportations ». « Censé être un catalyseur pour le développement des investissements directs européens en Algérie, force est de constater que cinq années après son entrée en vigueur, l’accord d’association n’a pas eu encore l’effet d’entraînement attendu », a jugé le ministre. Dans un récent entretien au Quotidien d’Oran, Stefan Füle, le Commissaire européen en charge de l’Élargissement et la Politique de voisinage, soutenait le contraire. Selon ce diplomate européen, la réalité sur le terrain serait différente.

En s’appuyant sur une évaluation de 2009 et des chiffres de la Banque d’Algérie, il a affirmé que « les investissements de l’UE en Algérie ont pratiquement quintuplé entre 2005 et 2008, de 235 millions de dollars (environ 22,3 milliards de dinars), à 1,14 milliard de dollars (108,2 milliards de dinars). Surtout ils se sont largement diversifiés hors du secteur des hydrocarbures (passés de 78% en 2005 à environ 30% en 2008), alors que les investissements en Algérie de pays autres que l’UE concernent essentiellement ce secteur ». Même si ces investissements ont quintuplé, au niveau du volume, ils demeurent encore symboliques. A quel niveau ne le seraient-ils plus ? A partir de cinq milliards de dollars, nous disent des économistes. Cela dit, cette 5ème session du Luxembourg permet à l’Algérie d’officialiser son recours aux dispositions de l’accord d’association autorisant la révision du calendrier et des listes du démantèlement tarifaire.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran