Les logiciels de contrôle parental se généralisent

La France compte actuellement 12 millions d’abonnés à Internet mais on ignore le nombre d’enfants pouvant surfer sur le Web à la maison. Le contrôle parental semble peu utilisé pour l’instant. Wanadoo, qui revendique 5,9 millions d’abonnés, ne précise pas combien d’entre eux filtrent les promenades virtuelles de leur progéniture. Ce service, qui était facturé jusqu’à présent 5 euros par mois, ne concerne « pas un nombre important » de clients, en tout cas « moins que l’antivirus ».

Sur le million d’abonnés AOL en France, 500.000 sont des familles et la moitié d’entre elles ont activé le contrôle parental. « C’est quand même faible », note Laurence Bret, directrice marketing produits, en rappelant que cet outil est disponible gratuitement depuis 2000. Elle évoque « une certaine naïveté de la part de certains abonnés » qui ne soupçonnent pas les dangers de la Toile.

Le gouvernement français souhaite généraliser l’utilisation de cet outil pour protéger les enfants des contenus pornographiques ou violents. Le 16 novembre dernier, les fournisseurs d’accès à Internet ont signé une charte où ils se sont engagés à fournir au premier trimestre 2006 un logiciel de contrôle parental à leurs abonnés, sans surcoût pour ces derniers.

En Algérie, la question de la protection des enfants contre les dangers d’Internet tarde à être prise en charge par le gouvernement, alors que de plus en plus de mineurs ont accès à Internet, que ce soit chez eux ou dans les cybercafés.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après AP