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Les partielles en Kabylie

dimanche 30 octobre 2005, par Ahlem

En vu des élections partielles en Kabylie qui seront organisées le 24 novembre, plusieurs personnalités de l’opposition, notamment Ali Yahia Abdenour, ont apporté leur soutiens au RCD et au FFS.

A l’approche des élections partielles en Kabylie, les partis politiques engagés comptent leurs soutiens.

Dans une déclaration transmise à El Watan, les 17 signataires, dont des militants de la LADDH, des délégués des archs et des militants politiques indépendants appellent à un « vote option » en faveur des forces démocratiques « libres et autonomes » en Kabylie, par allusion au FFS et au RCD, afin, considèrent-ils, de tirer les enseignements du « vote sanction » contre le Pouvoir lors du référendum du 29 septembre dernier.

Un référendum marqué par un boycott « record historique », notent-ils, porteur, selon eux, de messages politiques forts : « Le peuple algérien a refusé de donner au président de la République le quitus pour le passé, le blanc-seing pour le présent et le chèque en blanc pour l’avenir. » Tout en considérant que « la décision d’imposer de nouvelles élections locales dans une Kabylie aux plaies encore vives participe d’une autre manipulation pour entretenir les divisions et les oppositions entre les Algériens », les rédacteurs de la déclaration soulignent que les élus révoqués « ne sont pas plus contestables que leurs pairs qui siègent dans les autres Assemblées du pays, notamment au niveau de l’APN ».

Sans toutefois citer les deux partis engagés dans cette compétition électorale, le FFS et le RCD, les signataires, qui aspirent « rassembler tous ceux qui par des chemins différents partagent les mêmes valeurs démocratiques et expriment la même analyse de la situation qui prévaut en Kabylie », indiquent que « l’absence d’un consensus solide entre les partisans du changement du système ne peut que profiter, en les renforçant, aux alliés et ralliés du pouvoir ».

Synthèse de Ahlem
D’après El Watan