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Les routes d’Algérie demeurent meurtrières

samedi 11 octobre 2008, par Rédaction

Les accidents sur les routes d’Algérie ont fait pas moins de 54 morts et 850 blessés durant la première semaine du mois d’octobre.

Les dangeureuses routes d’Algérie.

Ce nombre de victimes totalisé en l’espace de 7 jours, soit du 1er au 7 octobre, reste effarent comparativement aux accidents qui ont eu lieu durant les années précédentes sur les routes d’Algérie. Pourtant, un travail colossal et méritoire a été effectué par l’administration centrale ainsi que par les services de sécurité qui veillent H24 à la sécurité et à la tranquillité des usagés de la route. Une loi des plus sévères a été promulguée en 2004 dans le souci de venir à bout de ce phénomène. Cette loi a d’ailleurs permis une bonne prise de conscience chez la majorité des usagés qui font preuve de sagesse dans l’acte de conduire. Néanmoins, le nombre de retraits de permis de conduire définitifs pour fautes graves reste important et témoigne du non-respect du code de la route. Pour cette même période, pas moins de 2 807 retraits de permis de conduire ont été effectués dans les 4 régions du pays. 811 retraits ont été enregistrés dans la région nord de l’Algérie, soit 28,89 %, 1 293 retraits sur le réseau est du pays, soit 46,06 %, 561 à l’ouest, soit 19,99 %, et dans la région sud 142 retraits signalés, soit 5,06%.

Cette situation révèle, d’une part, la gravité du non-respect du code de la route chez une catégorie d’automobilistes, et d’autre part de l’engagement des services de sécurité à faire respecter la loi et à assurer la sécurité routière. Parallèlement au facteur humain, la plupart des retraits de permis étant motivés par les dépassements dangereux sur des lignes continues, le phénomène de la mobilité des citoyens ainsi que l’activité commerciale intense y figurent. Selon le commandant Keroud Abdelhamid de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, « la nature ou le nombre des accidents de la circulation diffèrent d’une wilaya à une autre, du fait du trafic important enregistré ». Pour cet officier, « l’exemple est donné pour les grandes agglomérations d’Algérie où l’activité économique donne lieu à un mouvement continu de véhicules, ce qui engendre inévitablement des incidents sur les routes ». Les grands axes autoroutiers sont également sujets à des accidents de la circulation les plus fréquents, à l’exemple de la rocade sud où une pression du trafic entre les régions de Boumerdès, de Bouira vers l’est du pays est quasiment constatée, ajoute-t-il.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant