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Les salaires des fonctionnaires en Algérie relevés

lundi 17 septembre 2007, par Rédaction

La nouvelle grille des salaires des fonctionnaires en Algérie a été validée par le président Abdelaziz Bouteflika et rentrera bientôt en vigueur.

Les salaires des fonctionnaires en Algérie revus à la hausse.

La décision a été prise par le Président après l’examen du dossier relatif à la classification et à la rémunération des fonctionnaires et agents publics en Algérie et au dispositif juridique de mise en oeuvre. Au total, cinq projets de décrets présidentiels ont été examinés et approuvés lors de cette réunion : la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, les modalités d’attribution de la bonification indiciaire aux titulaires de postes supérieurs dans les institutions et administrations publiques, modifiant et complétant le décret exécutif n° 90-228 du 25 juillet 1990 fixant le mode de rémunération applicable aux fonctionnaires et agents exerçant des fonctions supérieures de l’Etat, le régime indemnitaire des fonctionnaires et agents publics exerçant des fonctions supérieures de l’Etat et les modalités de recrutement des agents contractuels, leurs droits et obligations, les éléments constitutifs de leur rémunération et les règles relatives à leur gestion ainsi que le régime disciplinaire qui leur est applicable.

Aussi, le Conseil des ministres a examiné et approuvé le projet de loi relative aux conditions d’entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie. Il a aussi approuvé le projet de loi de finances pour 2008 qui introduit de nouvelles mesures fiscales et le maintien à un niveau élevé des investissements publics. Les mesures fiscales proposées sont principalement orientées en direction de la simplification des procédures fiscales, de la baisse de la pression fiscale, de l’encouragement de l’activité économique, du soutien à l’accès des ménages au logement et de la préservation de l’environnement. Dans ce cadre, il est prévu, par exemple, la révision du barème de l’IRG par le relèvement du revenu non imposable de 60.000 DA à 120.000 DA/an. La simplification des procédures fiscales à travers la mise en place d’un régime au réel simplifié pour les contribuables dont le chiffre d’affaires se situe entre 3 à 10 millions de DA, l’encouragement des opérations de crédit bail par l’exclusion de l’assiette de calcul de l’impôt sur les bénéfices des plus values générées par la cession ou la rétrocession d’actifs, l’exemption de la taxe à la valeur ajoutée (TVA) pour les opérations d’acquisitions effectuées par les banques, les établissements financiers ainsi que la possibilité donnée à ces derniers d’aligner l’amortissement fiscal sur l’amortissement financier dans le cadre des opérations de crédit bail.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran