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Les sociétés publiques algériennes ne sont pas performantes

samedi 25 juillet 2009, par Samir

Les sociétés publiques algériennes peinent à améliorer leur compétitivité et leur performances en raison de leur mauvaise gestion.

Mauvaises performances des sociétés publiques algériennes.

Les sociétés publiques algériennes se portent mal et les signes de leur mauvaise gestion ne cessent d’apparaître au grand jour. Des prestations de service qui laissent à désirer, d’interminables détournements d’argent, des défaillances récurrentes et échecs inexpliqués, font des grandes sociétés nationales de mauvais exemples en matière de management. Depuis le début de l’été, le Groupe Sonelgaz, censé fournir de l’électricité à la population, a prouvé ses limites. Pourtant, ses responsables se sont engagés à en finir avec des désagréments subis déjà durant l’été de l’année passée. Pour seule explication, le président-directeur général (P-DG) Nordine Bouterfa a évoqué « une défaillance des réseaux de distribution » et réitéré la nécessité « de réaliser de nouveaux postes de transformation ». Ce qui n’est pas nouveau dans la mesure où ce sont les mêmes problèmes qui se posent à chaque saison d’été sans que des solutions ne soient trouvées. Face à l’indignation générale, l’on se demande si Sonelgaz, société étatique, est vraiment prête à faire face à la concurrence en cas d’ouverture du marché. Son P-DG l’affirme, mais la réalité du terrain le dément catégoriquement. Le constat est pratiquement le même pour Algérie Poste dont les scandales financiers se poursuivent et se ressemblent.

Des centaines de millions continuent d’être détournés et les prestations de service sont toujours en deçà des attentes malgré le changement opéré à la tête de la société. Des changements qui ne concernent pas uniquement cet opérateur public. En fait, Algérie Télécom a connu, depuis plusieurs mois, des mutations l’ayant affecté dans sa stabilité interne. Des départs fracassants suivis de grandes polémiques qui ont porté atteinte à l’image de marque d’une société qui tarde à prendre son essor à cause, entre autres, de plusieurs échecs d’ordre marketing et de créances qui ont atteint des sommes astronomiques. L’opérateur de téléphonie mobile Mobilis, lui aussi, n’arrive pas à se distinguer sur un marché caractérisé par une concurrence de plus en plus agressive. Selon des sources bien informées « l’opérateur historique trouve des difficultés à garder ses parts de marché et à séduire de nouveaux abonnés ». Dans l’ensemble des cas cités, la problématique du développement des sociétés publiques reste toujours posée. En contrepartie, des sociétés privées issues de différents horizons voient en Algérie un marché encore vierge et celles déjà installées font des plus-values importantes. C’est le cas notamment des opérateurs privés de téléphonie mobile ou encore moins des opérateurs ayant investi le secteur de la poste.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie