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Louisa Hanoune à Bouira

Il y a danger

lundi 22 mars 2004, par Hassiba

Louisa Hanoune a animé, hier, son meeting au niveau de la salle Errich de Bouira. Loin de mobiliser le nombre qui s’est déplacé chez Benflis, le porte-parole du PT a quand même réussi à afficher la salle pleine.

Arrivée avec un léger retard, Louisa Hanoune a dans son discours prôné l’unité nationale dans toutes ses dimensions “l’arabité, l’amazighité et l’islam”.
Elle appela pour un congrès national regroupant toutes les tendances politiques pour trouver une issue politique à la crise qui secoue le pays.

Abordant le volet économique, elle rappela ses convictions et son attachement au secteur économique : “il faut donner les moyens aux entreprises économiques et non les fermer. Certaines entreprises enregistrent des bénéfices mais elles ont été fermées ou bradées au partenariat”. Parlant de partenariat, pour elle, les multinationales ne viennent que pour s’enrichir et ne cherchent nullement les intérêts des travailleurs qui sont victimes de licenciement collectifs.

Pour appuyer sa thèse elle cita au passage le conflit Enad-Henkel, porté devant la justice étrangère. Pour elle, les multinationales sont les bienvenues pour investir et non leur remettre des usines en marche. “La loi doit être appliquée pour ces entreprises car actuellement elles font de l’exploitation”, martela-t-elle.

Abordant le secteur de l’habitat, elle fustigea la politique actuelle qui fait attendre le citoyen pendant des années. Le premier pas envisagé est les logements vacants : “il y a plus d’un million de logements dont la vacance est établie par les institutions d’état et pourquoi pas prendre des mesures pour les réquisitionner”, préconisa-t-elle.

Pour des mesures prises et qu’elle juge contre la constitution tels l’eau, les P et t, les mines, les carrières, elles seraient annulées si elle venait à être élue. Louisa Hanoune appela à un vote massif tout en veillant à la préservation des voix exprimées et ne pas donner la chance aux forces étrangères d’intervenir car il y a danger d’invasion selon elle.

A. Debbache, Liberté