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Mahmoud Ahmadinejad attendu en Algérie

mardi 16 janvier 2007, par Bilal

La visite en Algérie du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui sera reçu par le président Abdelaziz Bouteflika, sera l’occasion pour les deux chefs d’état d’aborder les dossiers du nucléaire et des prix du baril de pétrole.

Mahmoud Ahmadinejad effectuera une visite en Algérie aujourd’hui.

L’« escale technique » du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, aujourd’hui en Algérie, après une tournée en Amérique latine, où il a prôné l’« alliance des révolutionnaires » demeure d’une extrême importance, affirment les observateurs. Deux points figureraient, a priori à l’ordre du jour de son bref entretien avec le chef de l’Etat : les prix du pétrole et le dossier du nucléaire. A noter que la rencontre Bouteflika-Ahmadinejad, intervient une semaine seulement après la tenue à Alger de la conférence régionale sur l’énergie atomique. Une rencontre au cours de laquelle le chef de l’Etat avait plaidé pour l’interdiction de tous les essais nucléaires à travers le monde.

Comme il avait insisté à l’occasion, sur l’urgence de l’accélération du processus de ratification du traité de non-prolifération (TNP) devant hâter l’entrée en vigueur du traité d’interdiction des essais nucléaires.
Il avait même reçu le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) qu’il avait décoré de la médaille Al Athir, la haute distinction de la République. A la faveur de la succession de ces deux évènements, l’Algérie va-t-elle servir d’intermédiaire dans le conflit nucléaire opposant Téhéran aux capitales occidentales, notamment les Etats-Unis ? Une hypothèse à ne pas écarter d’autant plus que depuis quelques mois, une succession de personnalités iraniennes de haut rang se sont relayées à Alger. A noter que le président iranien Ahmadinejad se référant à chaque fois au traité de non-prolifération nucléaire, défend le droit de son pays d’enrichir l’uranium à des fins pacifiques.

Pour ce qui est de la baisse de la production de l’Opep pour assurer la stabilité des prix du pétrole, l’Iran a d’ores et déjà obtenu l’accord de principe d’Alger. En effet, dans une récente déclaration, le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, a affirmé que l’Algérie soutiendra une nouvelle réduction de la production de pétrole qui pourrait être décidée par une réunion extraordinaire de l’Opep pour laquelle des « consultations » se déroulent actuellement. « Nous avons déjà décidé de réduire de 500.000 barils/jour notre production à partir du 1er février et s’il y a une nouvelle décision de ce genre, nous la soutiendrons », a affirmé M.Khelil, cité dimanche par l’Agence algérienne de presse (APS). Le ministre algérien a précisé que des « consultations » entre les pays membres de l’Opep se tenaient actuellement pour examiner la situation du marché pétrolier à la lumière de la chute actuelle des cours.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après L’Expression