Accueil > ALGERIE > Ports d’Algérie : La privatisation dénoncée

Ports d’Algérie : La privatisation dénoncée

mercredi 5 avril 2006, par Samir

Le projet de privatisation de plusieurs ports d’Algérie est critiqué par le Conseil national des ports qui s’est réuni au niveau du siège du Conseil syndical du port d’Alger.

Le gouvernement soutient que la privatisation de plusieurs ports d’Algérie permettra une meilleure exploitation.

Une réunion qui intervient dans un contexte de tension entre le syndicat des dockers et leur ministère de tutelle, celui des Transports en l’occurrence, notamment après les déclarations faites par un cadre de ce même ministère annonçant le lancement, pour fin avril, d’un appel d’offres international portant sur l’ouverture de la gestion du port d’Alger à un partenariat étranger.

A ce propos, le Conseil du gouvernement avait adopté, en fin du mois de mars dernier, un décret exécutif fixant les conditions d’exercice des activités de remorquage, de manutention et d’acconage dans les ports de commerce. Au lieu des deux jours prévus initialement, les travaux du Conseil des ports ne dureront finalement qu’une seule journée. Un changement de programme qui nous a été confirmé, hier, par M. Benbraïk Driss, coordinateur national des ports. Selon ce syndicaliste, la réunion du Conseil national des ports devra être consacrée à l’analyse des derniers développements intervenus dans le secteur, et ce, à la lumière du nouveau dispositif adopté par le gouvernement pour l’ouverture des activités commerciales dans les ports d’Algérie aux opérateurs privés.

Selon le communiqué rendu public à l’issue de ce conseil, le dispositif en question « s’inscrit dans le cadre de la réforme des ports de commerce » du pays en vue d’en améliorer les performances. Il permettra, selon le même communiqué, d’encadrer l’ouverture des activités de remorquage, de manutention et d’acconage conformément au code maritime. L’exercice de ces opérations, souligne la même source, demeurera assujetti à une autorisation matérialisée par une convention de concession entre l’autorité portuaire concernée et les opérateurs retenus, sur la base d’un cahier des charges approuvé par le ministre des Transports, qui est également chargé de réguler ces activités dans un souci de sécurité, de sûreté et de meilleure exploitation.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran