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Préparation de l’Aïd-al-Adha en Algérie

mardi 3 janvier 2006, par Samir

A l’approche de l’Aïd-al-Adha, les marchés à bestiaux tout comme les fermes d’élevage à travers l’Algérie connaissent les premiers rushes des citoyens désireux d’acheter leur moutons et éviter les déboires des achats de la dernière minute.

Les préparatifs de l’Aïd-al-Adha en Algérie devraient bien se passer au vu des prix abordables des moutons.

L’expérience des années précédentes semble maintenir un climat de méfiance chez le citoyen, habitué aux fluctuations de dernière minute et au changement d’humeur des maquignons. A l’Est du pays, notamment dans la wilaya d’El-Tarf, au fur et à mesure qu’approche le jour du rituel, la tension monte d’un cran chez tous ceux qui n’ont pas encore acheté de mouton. Faire la tournée chez les éleveurs et les maquignons à travers les souks à bestiaux ou points de vente improvisés, est donc nécessaire.

Pour pallier la faiblesse de son potentiel ovin, c’est de Tébessa, Khenchela, Aïn El-Beïda et autres régions des hauts plateaux que la wilaya d’El-Tarf reçoit le gros des contingents de moutons. A moins de 10 jours de l’Aïd-al-Adha, les prix des moutons semblent abordables cette année, par rapport aux envolées des années précédentes. Une situation qui pourrait s’expliquer par le fait que beaucoup de ménages se sont tournés vers les viandes d’importation, ce qui aurait aussi permis une augmentation du cheptel.

A Constantine, les prix abordables ont été à l’origine d’un véritable rush sur les points de vente. Des maquignons se sont installés provisoirement dans des endroits stratégiques, à l’exemple de la cité de Daksi, ou au « Quatrième Kilomètre », à proximité de Békira, près du quartier de Sidi M’cid ou dans la descente de Aouinet El-Foul. Selon nos interlocuteurs, on pouvait s’offrir un mouton à partir de 15.000 dinars. Bien sûr, il y en a de plus chers, pouvant atteindre 20.000 à 25.000 dinars, voire plus, mais d’une manière générale les prix sont assez abordables.

Cette tendance à la baisse est également observée pour le moment, faut-il le préciser, à l’Ouest du pays. A Hennaya, dans la wilaya de Tlemcen, c’est par troupeaux que les bêtes ont été acheminées vendredi dernier vers ce marché qui a fini par déborder sur l’artère principale. Les prix semblent raisonnables. Un mouton de 20 à 25 kg est cédé à moins de 18.000 DA, tandis que l’année précédente il n’était pas vendu à moins de 25.000 DA. Pour les moutons de plus de 25 kg, les prix ne dépassent guère les 25.000 DA. A Oran, le prix du mouton est situé dans une fourchette de 17.000 à 25.000 dinars.

Synthèse de Samir
D’après le Quotidien d’Oran