Près de 2000 accidents de la route en Algérie en 20 jours

Ces données chiffrées ramènent le bilan de 2008 à 2 746 morts et 40 871 blessés dans 25 856 accidents de la route en Algérie, selon le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR), M. Hadj Boutalbi qui intervenait jeudi dernier lors de la réunion des cadres du secteur de transport tenu à Alger. Par rapport à l’année passée, l’augmentation est inquiétante. Elle est de 7 % pour le nombre des mort, 8 % pour les blessés et 5 % pour le nombre des accidents. L’Algérie qui détenait la palme en matière d’accident de la route dans le monde arabe, cède miraculeusement sa place à l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie. Le premier facteur des accidents est malheureusement humain, avec 76 %. Les statistiques relèvent également que 13 % des accidents de la route sont dus au non maîtrise du véhicule.

Un constat qui incitent les responsables du secteur à proposer l’intégration de maîtrise de véhicule et de la prévention routière dans le programme de formation pour l’obtention de permis de conduite. Dans le même sillage, il a été également proposé d’allonger la durée d’évaluation pour la conduite à 30 minutes et d’intégrer d’autres manœuvres, à l’exemple de démarrage en côte ou d’une descente. La gendarmerie nationale propose, pour sa part, la révision à la hausse de l’amende et les modalités de son payement en Algérie. En 2008, 81,79 % de contrevenants au code de la route n’ont pas payé leurs amendes. Ces mesures restent encore au stade de proposition. Le ministre tiendra prochainement une autre réunion d’évaluation avant de donner son aval. Pour Amar Tou, la révision du code de la route en Algérie peut ne pas avoir lieu, du moment où l’actuel reste sévère mais sa pratique sur le terrain fait encore défaut.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant