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Quel avenir pour la femme en Algérie ?

jeudi 1er février 2007, par Rédaction

La situation de la femme en Algérie s’est améliorée depuis quelques années mais beaucoup reste à faire pour la protection des droits de la femme algérienne.

Une femme exerce son droit de vote en Algérie.

Dans notre pays, la nécessité pour tous de reconnaître que la force de la nation réside avant tout dans le même élan pour les femmes et les hommes d’unir leur action à l’effet d’annihiler toute idée ou pensée rétrograde. L’histoire a, également, fait émerger une longue liste de femmes leaders et martyres qui ont inscrit de leur sang la lutte d’un peuple dont elles font partie intégrante et intégrale dans une révolution qui a aussi un lexique au féminin. Les plus hautes instances en Algérie ont accordé et continuent à le faire un grand intérêt à l’émancipation de la femme sur le triple plan culturel économique et social et les programmes adoptes dans ce sens par les départements ministériels institués à cet effet ne semblent pas être sensibles aux initiatives prises ça et là pour permettre à la femme de se prendre en charge dans une société toujours allergique à toute autonomie de la gent féminine.

Dans la wilaya de Tissemsilt dans l’ouest de l’Algérie, la femme a vécu cet espoir éphémère de se voir adulte dans son besoin de sortir de son isolement par le biais d’espaces qui se voulaient d’abord d’épanouissement sain, et pendant plus de trois années et au fil des jours de la naissance d’un troisième millénaire porteur d’espoir, des ateliers féminins poussaient tels des champignons à travers les localités, pour commencer à s’introduire dans les douars les plus reculés, les sages de ces lieux dits conservateurs à outrance poussant leur « audace » à exiger la création de ce genre d’ateliers, où leurs filles reçoivent les rudiments d’une culture qui leur permette de se prendre en charge dans la cellule familiale couture, tricotage, métier à tisser, art culinaire et parfois même informatique pour celles qui ont la chance de bénéficier d’un minimum de savoir leur permettant la manipulation de l’outil ou encore des noyaux qui se sont créés dans le cadre de la lutte contre l’analphabétisme.

L’atelier féminin s’est vite transformé dans les chefs-lieux de communes où la forte demande féminine évoluait certes doucement mais sûrement en véritable centre de promotion de la femme et de la jeune fille, initiative qui a vu l’inauguration du centre de Tissemsilt par le chef de l’Etat lors de sa visite d’inspection et de travail dans la wilaya, en 2002. Cette même initiative applaudie par le ministre de la Solidarité qui voyait en elle un exemple à suivre par les autres régions. Une idée innovatrice qui avait besoin d’être mûrie pour aplanir les insuffisances et applaudie par la première responsable de l’organisation féminine (UNFA) également en visite un certain 8 Mars, mais qui, sans doute, voyait en elle le meilleur moyen de renflouer ses effectifs Autant de soutiens qui d’un coup se terrent dans un silence béat à la disparition brutale de ce projet qui commençait à prendre forme à la grande satisfaction d’une population féminine médusée et paralysée par cet acharnement de liquidation de ces centres construits et équipés à coups de centaines de millions et qui se voient transformés en un tour de magie en sièges administratifs.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république