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Quelle université pour l’Algérie ?

samedi 25 novembre 2006, par Rédaction

La situation de l’université en Algérie est pour le moins inquiétante, d’où l’appel du président du Forum des chefs d’entreprises pour la mise en place des réformes nécessaires pour réduire le phénomène de la fuite des cerveaux.

L’université doit être réformée en Algérie

Concernés directement par ce phénomène, les chefs d’entreprises algériennes représentent une large partie des Algériens expatriés vers la France avec près de 100.000 recensés récemment. Ils emploient environ 2,2 millions de personnes et leur chiffre d’affaires global dépasse 15 milliards d’euros. D’après les constats tirés par le FCE, les métiers liés à la technologie de pointe (électronique et technologies de l’information et de la communication en particulier) et à l’industrie énergétique ainsi que la médecine sont ceux qui attirent plus les élites algériennes expatriées.

Outre la question relative à la fuite des cerveaux à laquelle fait face l’Algérie, le ministre de l’Enseignement supérieur a affirmé, en réponse à une question sur la valeur des diplômes algériens, que « ces diplômes ont permis à des étudiants de s’inscrire dans de prestigieuses universités et écoles étrangères ». M. Harraoubia a signalé à ce titre que le ministère de l’Enseignement supérieur a signé une série de conventions avec des universités étrangères pour faire valoir leur équivalence. A un autre député qui s’est déclaré préoccupé quant au choix des critères d’orientation des étudiants universitaires, le ministre a révélé qu’une carte nationale de formation est en cours d’élaboration.

En marge des travaux de la session, le ministre de l’Enseignement supérieur a tenu à rassurer les étudiants universitaires, dans des déclarations à la presse, que l’enseignement supérieur « demeurera toujours public », excluant de manière catégorique son élargissement au secteur privé « à l’exception de certains établissements qui sont soumis à des cahiers de charges auxquels les privés sont tenus de répondre en investissant dans ce secteur », a-t-il souligné. Enfin et en réponse à une question sur « la mixité » dans certaines résidences universitaires en Algérie, le ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré que ce problème a été réglé, mettant l’accent sur le respect réciproque qui doit présider dans les relations entre les étudiants.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran