Accueil > ALGERIE > Ratissages à l’est et à l’ouest de l’Algérie

Ratissages à l’est et à l’ouest de l’Algérie

samedi 26 mai 2007, par Ahlem

Les ratissages effectués par les forces de sécurité dans l’Est et l’Ouest de l’Algérie ont permis la neutralisation de plusieurs terroristes islamistes.

La traque des terroristes en Algérie

Après la neutralisation de près d’une dizaine de terroristes aux maquis de Tébessa faisant jonction avec les frontières administratives de la wilaya de Khenchela, les services de sécurité, partis en ratissage depuis plus de dix jours, ont, au courant de ces dernières 48 heures, localisé la position d’un autre groupe qui tentait d’échapper au dispositif sécuritaire mis en place. Même si leur nombre n’a pas été déterminé, l’Armée nationale populaire a décidé d’élargir le périmètre du ratissage englobant « les axes partagés » des wilayas de Tébessa, Biskra, El Oued et Khenchela, lesquels pourraient permettre aux terroristes de prendre la fuite. Dans leur progression vers des caches situées à l’est de Tébessa, quatre militaires ont été grièvement blessés à la suite de l’explosion d’une bombe artisanale. Ils ont été aussitôt transférés vers l’hôpital militaire de Didouche Mourad à Constantine par hélicoptère.

A l’extrême ouest de l’Algérie et plus précisément à Asfour, les éléments de l’ANP vivent au même rythme. En effet, une importante opération de ratissage a été déclenchée, le week-end dernier, sur la base de renseignements fournis par un terroriste interpellé aux environs de Mafrouche. Après vérification des renseignements, les services de sécurité ont réussi à démanteler un réseau de soutien composé de six éléments, et établi que le groupe signalé à Asfour est composé de plus d’une vingtaine d’éléments. Il s’agit des desperados de katibet Ennasr, affiliée au Gspc. Elle est dirigée par un certain Karkabou Djamel, âgé de 36 ans et originaire de la ville de Zouia. La katibet, qui est en mouvement depuis un certain temps, est restée inactive pendant plusieurs mois. Elle a notamment été signalée du côté de Saïda et Sidi Bel Abbès. Elle a trouvé refuge à Beni Boussaïd, à l’extrême ouest, aux frontières algéro-marocaines. Selon toute vraisemblance, la vigilance des services de sécurité aurait suscité la crainte à cette katibet, laquelle, par ses déplacements, vient de signer sa destruction.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression