Recylex s’installe en Algérie

Le centre de traitement et de recyclage de batteries automobiles usagées sera exploité par une société de droit algérien créée par trois partenaires, deux sociétés étrangères et une locale. Il devra être opérationnel à la fin de l’année 2008 ou au début de l’année 2009. La nouvelle société qui porte le nom d’Eco Recyclage a été créée conjointement par Recyclex, qui vient d’annoncer son premier développement à l’international en dehors de ses pays d’origine (France, Belgique et Allemagne) et qui détient 33 % du capital, par un partenaire local expert du marché algérien du recyclage et des approvisionnements et une société française de récupération de métaux qui possède déjà une activité en Algérie, a indiqué Recyclex, sans préciser les noms de ses partenaires dans ce projet.
Recyclex s’implantera donc pour la première fois dans un marché étranger à travers la conception, la construction et le démarrage d’un centre de traitement et de recyclage de batteries automobiles usagées à Aïn Ouessara (200 km de la capitale), dans la wilaya de Djelfa.

Ce centre, conçu par les ingénieurs de Recylex, est en cours de construction et le démarrage de ses activités est prévu pour la fin du mois de décembre prochain, précise-t-on. Dans un premier temps, l’unité qui sera mise en place aura un effectif de 15 personnes. Le site, situé à à Aïn Ouessara en Algérie, devra avoir, en année pleine, une capacité de traitement de 20 000 tonnes de batteries par an et les matières qui en seront issues « seront essentiellement destinées à alimenter la fonderie de plomb de Recylex à Nordenham, en Allemagne, et la filiale de Recylex spécialisée dans le recyclage des matières plastiques, C2P, à Villefranche-sur-Saône, en France, fait-on savoir de même source. L’implantation de Recylex en Algérie à travers Eco Recyclage répond donc, selon elle, à son « ambition d’exporter son savoir-faire unique en matière de traitement de batteries, créant ainsi de la valeur avec des partenaires hautement spécialisés le cas échéant, mais aussi de mener une stratégie opportuniste de développement international sur l’ensemble des matières de son portefeuille (plomb, zinc, plastique), avec une priorité donnée aux marchés émergents et non encore consolidés ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant