Rencontre Maroc-Polisario à New York

Aussitôt la réunion annoncée, le SG des Nations unies, Ban Ki-moon, a estimé qu’un règlement rapide de la question du Sahara occidental « serait bénéfique à la paix et à la sécurité dans la région ». Il a jugé que ce genre de rencontres entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, est « très utile » pour parvenir à un règlement politique du conflit. Mais nombres d’observateurs restent pessimistes quant à une probable avancée que peuvent enregistrer ce genre de rencontres, surtout que le climat mondial ne prête pas à l’engouement. Il faut dire aussi que les deux parties restent très éloignées l’une que l’autre sur la conception de la base même des discussions.

En témoigne la dernière sortie du roi Mohammed VI du Maroc juste après la rencontre autrichienne et qui n’a pas hésité à traiter de « traîtres » les Sahraouis revendiquant leur droit à un référendum sur l’autodétermination au Sahara Occidental. Bien plus, quelques semaines après la première rencontre informelle, le Maroc a poursuivi sa politique de répression, d’arrestation et de harcèlement judiciaire contre les militants sahraouis des droits de l’homme, poussant à l’escalade avec le discours du roi perçu par le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, comme préfigurant un « développement dangereux » pour la région.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant