Rencontres Algérie 2009

L’agence française pour le développement international des entreprises Ubifrance organise aujourd’hui et demain à Paris un séminaire et un forum d’affaires consacrés à l’Algérie, destinés exclusivement aux entreprises françaises qui s’intéressent au marché algérien et qui désirent y investir. Ces journées, qui en sont à leur troisième édition, intitulées « Rencontres Algérie 2009 », portent sur le thème « L’Algérie à la croisée des chemins ». L’objectif principal est de « décrypter le marché algérien », explique M. Marc Bouteiller, chef de la mission économique auprès de l’ambassade de France en Algérie, qui sera l’un des intervenants au cours de ce séminaire, auquel prendront part pas moins de douze experts du marché algérien. « L’Algérie est importante pour les investisseurs du fait de sa richesse (PIB de 160 milliards de dollars en 2008), du dynamisme de sa croissance (entre + 2 % et + 6 % par an au cours des dernières années et sans doute + 3 % en 2009) et de l’immensité de ses besoins en importations et en investissements (150 milliards de dollars de dépenses d’infrastructures prévues sur la période 2009- 2014) », mais elle « inquiète parfois par son patriotisme économique, une certaine instabilité juridique et le poids de sa bureaucratie », souligne M. Bouteiller.

Il n’omet cependant pas de citer les atouts de l’Algérie, estimant que notre pays « reste toujours incontournable », en raison « de sa proximité géographique et culturelle, de l’étroitesse des relations économiques avec la France (premier fournisseur et premier investisseur hors hydrocarbures) et du caractère stratégique du marché, qui vient juste derrière la Chine et avant la Russie », Les relations économiques avec la France sont très étroites, poursuit-il, puisque ce pays est son premier fournisseur et le premier investisseur hors hydrocarbures et que l’Algérie constitue l’un des plus importants marchés pour les entreprises françaises en dehors de la zone OCDE. Au cours de ce séminaire, les intervenants s’efforceront de répondre à des questions-clés, précise le chef de la mission économique française. « Quelles sont aujourd’hui les priorités de l’Algérie ? Comment interpréter les dernières décisions économiques du gouvernement algérien ? Assiste-t-on à un dirigisme accru ou à la poursuite de l’ouverture mais avec des moyens différents ? Quels sont les secteurs d’activité à privilégier ? La sécurité constitue-t-elle encore un problème ? Comment peut-on se prémunir contre les risques inhérents à ce type de marché ? »

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant