Accueil > ECONOMIE > Ring Algérie pourrait être cédée

Ring Algérie pourrait être cédée

vendredi 14 novembre 2008, par Rédaction

La société Ring Algérie filiale d’Orascom Télécom Algérie pourrait être cédée selon une source proche de l’entreprise.

Naguib Sawiris veut vendre Ring Algérie.

Naguib Sawiris, en butte à d’insurmontables problèmes financiers, qui risquent de souffler l’empire qu’il a bâti grâce, notamment, à ses filiales algériennes, fait également l’objet d’audits fiscaux pouvant, eux aussi, déboucher sur pas mal de mauvaises surprises. L’information, finalement, est confirmée à 100 %, cela même si son annonce ne devrait pas être faite avant quelques semaines encore. Poursuivant sa politique de désinvestissement tous azimuts, surtout en Algérie, sauvant en quelque sorte ses meubles, le groupe Orascom vient de finaliser ses négociations avec un important groupe saoudien, en vue de lui céder sa filiale Ring Algérie. Aucune indiscrétion, en revanche, n’a filtré à propos du prix de cession de cette filiale qui, dans le temps, avait fait les « beaux jours » de Djezzy. Ring ferait actuellement l’objet d’un audit fiscal. L’officialisation de sa vente ne saurait donc se faire avant que celui-ci ne soit achevé. Les autorités algériennes auraient ordonné des audits de ce genre au niveau de nombreuses entreprises étrangères installées en Algérie, et dont les activités se sont avérées inscrites à la lisière de la réglementation. Plus que toutes les autres sans doute, Orascom, avec ses nombreuses filiales algériennes, avait réussi l’exploit d’attirer l’attention de nombreux hauts décideurs du pays, déclenchant même l’ire de certains d’entre eux.

La filiale Ring d’Orascom Télécom Algérie, pour ceux qui ne le sauraient pas, a toujours été le « fer de lance » de Djezzy. C’est elle, en effet, qui a eu pour charge d’assurer la distribution et la commercialisation des puces, des cartes de rechargement et même des téléphones portables. C’est cette filiale qui a, en quelque sorte, ouvert le bal des fameuses puces non identifiées, entamant au passage la « course aux millions », et dispensant des cadeaux tous azimuts aux « meilleurs vendeurs ». Ainsi donc, le fait qu’Orascom se soit résolu à se départir de cette filiale, sans laquelle il handicape assez sérieusement Djezzy, ne peut signifier qu’une chose : sa politique de désengagement en Algérie, qu’avait précédé une assez longue période de désinvestissement, ne cesse de se confirmer de jour en jour. Orascom, qui a déjà dissous sa filiale de téléphonie fixe Lacom, cela après avoir longtemps cherché à la revendre, avait également procédé à la revente des deux cimenteries acquises auprès des autorités algériennes pratiquement à un prix symbolique. Cela avait eu pour conséquences de déclencher l’ire du président de la République lui-même, refusant désormais que des étrangers, prétendant vouloir investir en Algérie, se contentent d’y effectuer de vulgaires opérations de spéculations sans investissement dans le pays.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Courrier d’Algérie