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Trafic de devises en Algérie

lundi 23 janvier 2006, par Samir

Un nouveau genre de trafic de devises en Algérie a été mis à nu par les douanes algériennes.

Le trafic de devises peut porter atteinte à la stabilité des équilibres monétaires en Algérie.

C’est un phénomène de fraude d’un genre nouveau et particulièrement virulent pour la stabilité économique de l’Algérie que les services des Douanes algériennes viennent de mettre à nu. Dans ce trafic de devises et de transferts illicites de capitaux, les fraudeurs pris en flagrant délit sont des individus de nationalité étrangère qui se présentaient sous le statut d’honorables hommes d’affaires et de potentiels investisseurs que le marché algérien intéresse.

Le subterfuge est simple ; une fois arrivés aux frontières algériennes, ces pseudo investisseurs font croire aux douaniers qu’ils ont dans leurs bagages d’importantes sommes en devises. Ils font donc une déclaration sur des sommes qui varient selon nos sources de 45 mille à 90 mille euros. En réalité, ces trafiquants vont utiliser cette déclaration plus tard quand ils quitteront le territoire national avec cette fois-ci des sommes réelles qu’ils ont préalablement déclarées à leur arrivée. Ils quitteront donc le pays en toute légalité et sans être inquiétés.

Dans l’histoire, ils arrivent en Algérie avec zéro devise et ils repartent avec des sacs pleins. En fait, le phénomène a été découvert grâce aux services des douanes de l’aéroport international d’Alger où les officiers de contrôle se sont évertués à démanteler le mécanisme, qui reste loin d’éveiller les moindres soupçons, puisque aucun signe de mauvaise foi ne pouvait être décelé, d’autant qu’il s’agissait de ressortissants étrangers aux allures des plus sérieuses et à qui l’on songerait même à accorder toutes les facilitations. C’est ainsi que le pot aux roses a été découvert par les douaniers en arrêtant plusieurs de ces individus, tous de nationalité étrangère. Ils ont été présentés à la justice pour fausse déclaration de devises.

Il faut savoir que le subterfuge a été découvert lorsque l’un de ces fraudeurs a déclaré en arrivant à l’aéroport d’Alger avoir sur lui 60 mille euros. Pour toute réponse, le douanier demande à vérifier. Devant cette exigence, le fraudeur pris de court et ne s’attendant pas à ce genre de contrôle, s’est vu dans l’incapacité de présenter la somme déclarée.

Synthèse de Samir
D’après Liberté