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Treize terroristes du GSPC arrêtés en Algérie

vendredi 8 décembre 2006, par Samir

Un réseau de treize terroristes du GSPC qui semait la terreur dans le nord de l’Algérie, notamment les wilayas de Boumerdès et de Tizi Ouzou, a été démantelé par les forces de police de Boumerdès.

les terroristes du GSPC traqués en Algérie

Il s’agit de 13 redoutables éléments ayant soit soutenu des actes terroristes, soit participé directement aux attentats contre les forces de sécurité en Algérie. La dernière tentative remonte au mois de ramadan. Certains d’entre eux ont été choisis par leur chef pour exécuter un attentat à la bombe contre la police de Bordj-Menaïel faisant 3 blessés graves. Ces informations auraient été divulguées par les mis en cause lors des interrogatoires dirigés par les enquêteurs de la police judiciaire. Selon notre source, « bien que la majorité de ces éléments ne soient pas fichés, ils sont tout de même considérés comme de véritables terroristes ».

Plusieurs chefs d’inculpation ayant un lien direct ou indirect avec les actes terroristes, à l’exemple des opérations de pose de bombe et d’alimentation des terroristes en armes et munitions leurs sont imputées. En mouvement permanent entre les localités situées à l’est de Boumerdès et la région de Tizi Ouzou dans le nord de l’Algérie, certains de ces éléments activent depuis 1995 sous la houlette du GSPC de la zone 2 dirigé par l’émir Abdelhamid Saadaoui, alias Abou El-Haythem. L’enquête menée par les forces de la police a révélé que ces éléments de soutien des groupes de terroristes très mobiles sont impliqués dans plusieurs actes contre les forces de sécurité survenus dans la région est de la wilaya, ainsi que dans l’assistance multiforme offerte aux terroristes.

Il s’agit plus précisément du ravitaillement en denrées alimentaires, de la logistique diverse, notamment des munitions et des téléphones, du transport de marchandise, du soutien financier à travers l’organisation de racket ainsi que de la surveillance des mouvements des forces de sécurité. Leur axe principal de mouvement se situe à Bordj-Menaïel et s’étend de Dellys, Sahel-Bouberak, Cap-Djinet, Chaabet-Ameur, Timezrit, Naciria jusqu’aux villages de la Kabylie accrochés aux montagnes abruptes de Bouira et Tizi Ouzou. Selon notre source, certains d’entre eux ont rejoint le maquis du GSPC en 1995, alors qu’ils étaient très jeunes, c’est-à-dire entre 13 ans et 17 ans, puisque, lors de leur arrestation, leur tranche d’âge variait entre 18 et 60 ans ».

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant