Accueil > ALGERIE > Un nouveau statut pour l’enseignant en Algérie

Un nouveau statut pour l’enseignant en Algérie

dimanche 16 septembre 2007, par Souad

Le nouveau statut de l’enseignant en Algérie qui est en préparation au ministère de l’Education sera prêt avant la fin de l’année selon Boubekeur Benbouzid.

L’Algérie va se doter d’un nouveau statut de l’enseignant.

Benbouzid parle d’un changement profond dans le statut particulier de l’enseignant en Algérie. Le ministre a précisé que l’enseignant pourra désormais prétendre à des promotions, notamment à travers des formations dans l’enseignement supérieur qui sont en cours. « Le nouveau statut particulier garantira des avantages à tous les enseignants, de tous les paliers, sans exception », a affirmé le ministre de l’Education. Benbouzid a insisté sur le fait qu’il ne peut y avoir de réforme sans qu’au préalable les problèmes socioprofessionnels des enseignants soient résolus. Au-delà de la gratuité des livres et des formations au profit des enseignants, le ministre a promis à ces derniers un statut particulier adéquat qui répondra exactement aux revendications des enseignants. « L’avenir est aujourd’hui pour vous et l’avenir des enfants algériens est entre vos mains », a-t-il lancé en précisant, par ailleurs, que le secteur de l’éducation a bénéficié cette année de plus de 12.000 postes budgétaires.

En précisant que 11.000 postes budgétaires seront octroyés en Algérie d’ici la fin de l’année (un concours était déjà prévu au mois de septembre), à cela s’ajoutent les 1.500 postes budgétaires octroyés dans le cadre de la loi de finances 2008. Le ministre a indiqué à cette occasion, que pas moins de 7,6 millions d’élèves (tous paliers confondus) ont regagné les bancs de l’école hier. A ceux-là s’ajoutent les 300.000 élèves qui ont été inscrits dans le préscolaire. Pour le ministre de l’Education, les conditions sont favorables pour accueillir les enfants en affirmant que le secteur de l’éducation est prêt à réceptionner, au cours de cette année, 287 écoles primaires, 67 lycées et 193 collèges. Le ministre a précisé dans ce contexte, que la France avait construit à travers toute l’époque coloniale (1830 jusqu’à 1962), 39 lycées pour les enfants français et non pas algériens. Il a également souligné que ce qui a été réalisé durant ces dix dernières années est à 90% supérieur de ce qui a été réalisé depuis 1962 à 1996. Pour le ministre, l’élève algérien a le devoir aujourd’hui, de lever les couleurs et saluer tous les jours l’emblème national et de s’incliner devant la mémoire des martyrs. « L’élève doit comprendre qu’il s’agit bien d’un devoir national ». Et d’ajouter : « nous voulons bien éduquer les générations futures ».

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran