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Viva l’Algérie

vendredi 27 janvier 2006, par Rédaction

« Viva l’Algérie », une exposition du photographe Thomas Hartwell, a été initiée par l’ambassade des Etats-Unis à Alger et la Bibliothèque nationale.

Thomas Hartwell enseigne actuellement à l’université d’Alger dans le cadre du programme Fulbright.

« Les photos exposées ont été sélectionnées parmi celles que j’ai prises en Algérie. La plupart de celles-ci traduisent la violence, la souffrance et le désespoir qu’a vécu le peuple algérien durant les années de terrorisme. Aujourd’hui, l’Algérie émerge de la décennie noire. J’espère que ces photos du peuple algérien, des paysages et de la vie courante marqueront le début d’une nouvelle ère de l’histoire de l’Algérie et qu’elles reflèteront la beauté, la diversité, l’hospitalité et l’humanité que j’ai découverts durant mon séjour en Algérie », écrit Thomas Hartwell, spécialiste en photojournalisme et bénéficiaire de la bourse Fulbright, programme de bourses subventionné par le gouvernement américain et permettant à des spécialistes d’enseigner dans des universités à l’étranger.

Ayant reçu, comme cadeau de son père, son premier appareil photo, à tout juste 5 ans, Thomas hartwell en reçoit un autre, plus professionnel à l’âge de 9 ans. Depuis, il ne cessera d’immortaliser des instants de vie à travers la planète. Hartwell a consacré 25 ans de sa carrière à l’information photographique, notamment au Moyen Orient, pour le compte de plusieurs publications et organismes internationaux.

Entre 1977 et 1978, il a étudié à ispahan en Iran dans le cadre d’un programme d’échanges. Un an plus tard, il obtient son diplôme en études Moyen-Orientales de l’université du Texas à Austin.

Par ailleurs, il fut photographe pour le compte de « Time magazine », dix ans durant. Aujourd’hui, 50 ans plus tard, il compte à son actif plus de 30 000 photos en noir et blanc et couleurs, prises à Bali, en Amérique du Sud, en passant par les Caraïbes, le Japon, le Moyen Orient ou les pays d’Europe ; photographies qu’il a exposées un peu partout dans le monde.

Synthèse de Rayane
D’après la nouvelle république