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Week-end universel en Algérie : Appui de l’UGTA

lundi 29 août 2005, par Samir

La direction de l’UGTA se dit favorable au retour du week-end universel en Algérie.

Sidi-Saïd appelle au retour du week-end universel en Algérie.

Le retour au week-end universel en Algérie, la nécessité de revoir la politique des salaires et leur revalorisation, la définition de la place du service public et du secteur privé, le rôle du secteur privé productif et de la PMI et la promotion de la production nationale, se sont, entre autres, les propositions de l’UGTA pour l’élaboration du pacte nationale économique et social.

Dans un document en deux volumes (une contribution préliminaire générale et une autre à caractère économique), la centrale syndicale précise que l’opposition aux réformes “ne provient pas des travailleurs comme on essaie de le faire croire, mais elle provient des monopoles, des pratiques rentières et des activités informelles qui se sont considérablement étendues”.

La situation économique actuelle en Algérie se caractérise, du point de vue de l’UGTA, par la faiblesse de la croissance, tirée essentiellement par les exportations d’hydrocarbures et les impulsions budgétaires. De plus, note la contribution à caractère économique du l’UGTA, ce type de croissance n’est pas accompagné par la création d’emplois durables. En parallèle, l’industrie ne représente plus que 6% du produit intérieur brut. “Ceci confirme, si besoin est, l’agence de stratégie industrielle”, souligne l’UGTA.

Le recul de l’appareil industriel en Algérie s’est accompagné par un développement spectaculaire du secteur informel. L’UGTA écrit que “les dégâts dévastateurs de l’économie informelle se sont traduits par la destruction de pans entiers de l’industrie nationale, donnant à notre économie une allure de bazar tout en privant le pays d’importantes sources de revenus fiscales et parafiscales”. La centrale syndicale n’a pas ménagé, à juste titre, dans ses critiques, le secteur privé. “Rares sont les entreprises privées constituées en sociétés de capitaux”, constate l’UGTA.

La centrale syndicale juge le mode d’organisation et de gestion du secteur public économique inadapté, en dépit des multiples changements et transformations du cadre juridique et institutionnel effectué depuis 1988. L’UGTA estime que “l’absence de modalités de sélection, d’évaluation et de contrôle des performances et l’inexistence de mesures incitatives n’ont pas permis l’émergence d’un marché du travail qui aurait assuré l’émergence de compétences mobilisables autour d’objectifs contractuellement définis”.

La signature du pacte national économique et social interviendrait durant la première semaine du mois d’octobre. C’est du moins ce que pensent les différents partenaires sociaux. Les organisations patronales ainsi que l’UGTA ont déjà remis leurs propositions au gouvernement.

Synthèse de Samir
D’après Liberté