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Le taux d’analphabétisme en Algérie est de 21,3%

dimanche 9 septembre 2007, par Rédaction

Pour réduire le taux d’analphabétisme en Algérie qui est est de 21,3%, le gouvernement a dégagé une enveloppe de 45 milliards de dinars en faveur de l’Education.

L’Algérie lutte contre l’analphabétisme.

Le ministre Boubekeur Benbouzid s’est référé à une enquête effectuée en 2005 par l’Office national de la statistique. Ce taux était de 31,6% en 1998 et représentait une population de près de 7,5 millions de personnes en Algérie. Pour pallier les conséquences de ce phénomène, une stratégie nationale d’alphabétisation a été mise en place. Le coût alloué pour cette dernière est de 45 milliards de dinars sur dix ans, dont 1,8 milliard de dinars pour l’année 2008. Le ministre a précisé que le budget de l’année prochaine, arrêté par la loi de finances complémentaire de 2007, s’est multiplié dix fois comparé à celui de l’année 2006 qui a été de 934 millions de dinars. L’objectif visé par cette stratégie, qui est en application depuis janvier 2007, est de réduire de 50% le nombre actuel d’analphabètes d’ici 2012 et de l’éradiquer en 2016. Dans cette nouvelle démarche, il sera tenu compte de la disparité géographique et des écarts entre les sexes.

À ce propos, M. Benbouzid a indiqué que des cours d’enseignement pour lutter contre l’analphabétisme seront donnés dans plusieurs établissements d’éducation, notamment dans les centres de formation professionnelle, des mosquées et au niveau des prisons. Il est également question de lancer un plan médiatique pour lutter contre ce phénomène et donner des cours à travers la chaîne télévisée El-Maârifa. Dans ce programme d’action et de lutte conte l’analphabétisme en Algérie, il est prévu une batterie de textes de loi pour le soutien du dispositif d’exécution, dont une instruction présidentielle pour la création du comité national de lutte contre l’analphabétisme, suivi d’un décret d’application et de gestion de ce comité. Par ailleurs, ce sont les personnes, dont l’âge est compris entre 10 et 44 ans de la population analphabète, qui seront prioritaires en matière de prise en charge. Un intérêt particulier sera également accordé à la femme et aux populations des zones rurales. En plus de ces critères de classement, la population devant être alphabétisée sera répartie en deux catégories. La première catégorie dite "structurée" sera organisée au sein d’une collectivité professionnelle. Cependant, les organismes employeurs seront tenus par l’obligation d’alphabétiser leurs travailleurs illettrés. Les employeurs auront, pour ce faire, à choisir entre différentes formules proposées. La deuxième catégorie est dite autonome. Elle comprend des femmes au foyer, des travailleurs indépendants et des sans-emploi.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté