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Dans le cadre de la tournée qu’elle doit effectuer en Afrique du Nord du 17 au 22 novembre prochain, la présidente argentine Cristina Kirchner fera escale en Algérie où elle s’entretiendra avec les plus hautes autorités du pays sur notamment les questions relevant de l’intérêt commun.
Pendant cette visite, annoncée vendredi dernier par le ministère argentin des Affaires étrangères, la présidente argentine sera accompagnée de quelque 150 hommes d’affaires. Ces derniers, précise la même source, avaient participé, ce jour-là, à une réunion préparatoire au siège du ministère à Buenos Aires, en présence des ambassadeurs des pays concernés. Il s’agit, outre l’Algérie, de l’Egypte, du Maroc et de la Libye.
Selon la même source, l’objectif de cette tournée est de parvenir à augmenter les exportations argentines en direction de ces marchés, en particulier dans les secteurs de l’agroalimentaire, des médicaments, des véhicules, des machines agricoles, des plastiques, des équipements électriques, des textiles, du bois et des meubles.
D’autres secteurs figurent également dans cette ligne de mire, notamment la chimie, la sidérurgie, les matériaux de construction, les mines, la biotechnologie, le gaz, le pétrole et le cuir. «Les chiffres des dernières années indiquent le dynamisme de ces marchés et le potentiel pour augmenter nos exportations», précise le communiqué de ce département ministériel.
A noter à ce propos que les échanges entre l’Argentine et l’Algérie ont augmenté de 400% entre 2002 et 2007, tandis que les exportations argentines vers notre pays pour le premier semestre 2008 se sont élevées à 606 millions de dollars, contre 765 millions pour toute l’année précédente. Les exportations algériennes se sont élevées, quant à elles, à environ 95 millions de dollars, durant 2007. L’Algérie occupe la 17ème place comme destination des exportations argentines au niveau mondial. Même si cela demeure au stade primaire, l’Argentine a, par ailleurs, affiché son souhait d’arriver à un accord spécifique de coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Il faut dire que la coopération dans ce domaine remonte aux années 1980 avec la construction par l’Argentine du réacteur nucléaire de recherche situé à Draria (Alger) et une usine pilote de développement d’éléments combustibles. Pour booster les relations entre les deux pays sur les différents plans, une commission mixte argentino-algérienne a été créée à la faveur d’un accord conclu en 1984. La quatrième session de cette structure s’est tenue à Alger les 5 et 6 avril dernier.
Un rendez-vous retardé puisque la troisième session remonte à octobre 2003 et ce, en raison de agendas des deux parties. D’où leur volonté de rattraper le temps perdu en réactivant les domaines de coopération. En février dernier, l’Algérie avait pris part, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, à la réunion des ministres des Affaires étrangères arabes et d’Amérique latine tenue en Argentine. A l’issue de ses entretiens avec les responsables argentins, les deux parties s’étaient entendues pour revoir à la hausse le volume de leurs échanges commerciaux.
Par la Tribune
Pendant cette visite, annoncée vendredi dernier par le ministère argentin des Affaires étrangères, la présidente argentine sera accompagnée de quelque 150 hommes d’affaires. Ces derniers, précise la même source, avaient participé, ce jour-là, à une réunion préparatoire au siège du ministère à Buenos Aires, en présence des ambassadeurs des pays concernés. Il s’agit, outre l’Algérie, de l’Egypte, du Maroc et de la Libye.
Selon la même source, l’objectif de cette tournée est de parvenir à augmenter les exportations argentines en direction de ces marchés, en particulier dans les secteurs de l’agroalimentaire, des médicaments, des véhicules, des machines agricoles, des plastiques, des équipements électriques, des textiles, du bois et des meubles.
D’autres secteurs figurent également dans cette ligne de mire, notamment la chimie, la sidérurgie, les matériaux de construction, les mines, la biotechnologie, le gaz, le pétrole et le cuir. «Les chiffres des dernières années indiquent le dynamisme de ces marchés et le potentiel pour augmenter nos exportations», précise le communiqué de ce département ministériel.
A noter à ce propos que les échanges entre l’Argentine et l’Algérie ont augmenté de 400% entre 2002 et 2007, tandis que les exportations argentines vers notre pays pour le premier semestre 2008 se sont élevées à 606 millions de dollars, contre 765 millions pour toute l’année précédente. Les exportations algériennes se sont élevées, quant à elles, à environ 95 millions de dollars, durant 2007. L’Algérie occupe la 17ème place comme destination des exportations argentines au niveau mondial. Même si cela demeure au stade primaire, l’Argentine a, par ailleurs, affiché son souhait d’arriver à un accord spécifique de coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Il faut dire que la coopération dans ce domaine remonte aux années 1980 avec la construction par l’Argentine du réacteur nucléaire de recherche situé à Draria (Alger) et une usine pilote de développement d’éléments combustibles. Pour booster les relations entre les deux pays sur les différents plans, une commission mixte argentino-algérienne a été créée à la faveur d’un accord conclu en 1984. La quatrième session de cette structure s’est tenue à Alger les 5 et 6 avril dernier.
Un rendez-vous retardé puisque la troisième session remonte à octobre 2003 et ce, en raison de agendas des deux parties. D’où leur volonté de rattraper le temps perdu en réactivant les domaines de coopération. En février dernier, l’Algérie avait pris part, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, à la réunion des ministres des Affaires étrangères arabes et d’Amérique latine tenue en Argentine. A l’issue de ses entretiens avec les responsables argentins, les deux parties s’étaient entendues pour revoir à la hausse le volume de leurs échanges commerciaux.
Par la Tribune