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L'armée et la présidence à vie

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  • L'armée et la présidence à vie

    par Abdelaziz Rahabi *

    M.Rahabi nous a fait parvenir la contribution suivante.

    Introduction

    Dans la pure tradition d’une ère qu’on pensait révolue on a assisté le lendemain de l’adoption du projet de révision de la constitution à l’annonce de la découverte d’importants gisements de gaz dans les bassins d’Illizi et de Oued Mya et quelques jours auparavant on a convoqué séance tenante les symboles de la Révolution pour consacrer la mandature à vie. Il n’y a assurément pas meilleur raccourci pour faire porter Novembre, une valeur sûre et durable par une valeur volatile et fluctuante comme le gaz et résumer ainsi l'Algérie de la fin de 2008. En 15 jours le pays a été rattrapé par son histoire et sa géographie et les formes de l’adoption de la constitution actuelle renseignent sur la désinvolture des dirigeants à l'égard de leur peuple et des règles admises par la communauté des nations.
    De la responsabilité des coups de force successifs dans la fragilisation des constitutions :
    Pour rendre l’actualité compréhensible il est utile de se situer dans les chaines des temps pour réaliser que la tentation totalitaire n’est pas nouvelle en Algérie. De hauts responsables anciens et actuels, soucieux de conforter l’absence de contrôle sur leurs prérogatives, clament avec l’autorité que confère le dédain de sa propre souche que le peuple n’est pas mûr pour la démocratie. Ce même peuple qui, au demeurant, a libéré le pays et fait d’eux des dirigeants. Ils sont parfois relayés par des intellectuels qui empruntent leurs arguments au discours de l’anthropologie coloniale comme si le peuple algérien consentait uniquement à la tyrannie de ses propres enfants. Les mêmes expliquent aujourd’hui que la consécration du multipartisme par la volonté de la rue dans la constitution de 1989 est à l’origine de l’irruption de la violence terroriste. Rien de plus faux et de moins conforme à l’histoire du monde d'aujourd’hui dans lequel la liberté et la justice sont les garants naturels de la stabilité et la démocratie un mode de gestion privilégié des rapports dans une société .
    Les causes de la crise sont profondes et datent en partie du premier coup de force contre la Constituante et Ferhat Abbas en 1963 immédiatement suivi de la mise en scène dans la salle de cinéma le Majestic d’une constitution parallèle qui codifie le pouvoir personnel , interdit les libertés individuelles et collectives qui sont pourtant avec le système éducatif la matrice de tout apprentissage de la démocratie . La répression menée à l'Est d'Alger par Ben Bella anti kabyle primaire – cela doit avoir un rapport avec la qualité de ses relations avec Ait Ahmed pendant leur détention - a précipité en 1963 un parti politique national , le Front des forces socialistes ( ffs ) dans la résistance armée et privé l’Algérie de sa première opposition démocratique . De même que nos Ulémas instruits au rite malékite le plus tolérant et le plus réceptif à el ijtihad avaient été réduits au silence aux cérémonies de circoncision ou au mieux à l’introspection soufie.
    La constitution proposée tardivement par Boumediene en 1976 avait été marquée par un large débat de clarification idéologique, en 1989 Bendjedid avait tenu compte des leçons des événements d’octobre 88. Alors la prosélytisme politique du F.I.S a , 30 ans plus tard , capitalisé ce passif pour le transformer en réceptacle dans lequel sont venues se cristalliser toutes les contradictions , les attentes frustrées , les ingérences étrangères mais surtout les ambitions de pouvoir les plus insensées.
    La loi fondamentale 1996 qui vient d'être amendée représentait le produit de cette évolution et la synthèse de la pratique constitutionnelle antérieure dont elle avait tiré les enseignements de la crise de 1992. La limitation du nombre de mandats et le tiers bloquant du conseil de la nation en sont les innovations les plus marquantes. Avant d'être soumise au référendum elle avait satisfait aux critères du consensus en n'excluant personne des larges consultations politiques entre Zeroual les partis politiques et une société civile naissante suivies d’une dense concertation avec les institutions étatiques, organisations socio professionnelles , monde universitaire … Cette période avait initié les algériens à un vocabulaire nouveau en politique intérieure : dialogue, concertation, consultations.
    L’histoire des constitutions – qui fait l’esprit des institutions – porte certes l’empreinte de la personnalité de chacun des chefs d’Etat , renseigne sur le rapport de forces du moment mais marque surtout le niveau d’évolution dans la formation du consensus national indicateur probant de l’apaisement dans les apports sociaux et de la maturité de la classe politique .
    La présidence à vie favorise-t- elle la cohésion et la modernisation de l’armée ?
    Faute de force politique interne réelle et organisée et d'un soutien international attendu - il faut bien plus que des discours pour avoir un poids diplomatique - et disqualifié par le 11 Septembre de son rôle d'arbitre dans la crise interne , le Président Bouteflika n'a pas eu d'autres choix que de s'appuyer sur le nouveau commandement de l ‘A.N.P jusqu' a encore faire sa principale force politique après l’avoir publiquement discréditée pour mieux se valoriser. Il n’avait pas besoin de le faire car en sa qualité de commandant suprême des forces armées, leur affaiblissement ne pouvait que conduire à sa fragilisation.

    Le commandement de l’armée avait beaucoup de mal à convaincre Liamine Zeroual en 1996 d’adopter la formule de deux mandats de 5 ans car il était obstinément attaché à sa proposition initiale d’un mandat unique de 7 ans non rééligible comme au Mexique ( 6 ans ) . Le Ministère des Affaires étrangères, associé à cette opération en raison de sa vocation naturelle à mieux appréhender les réalités du monde avait soutenu l’avis de l’armée car la formule représentait et représente toujours la pratique internationale la plus dominante soit explicitement soit comme tradition à l'exclusion bien sûr du monde arabe et de Mugabe en Afrique.

    Aujourd’hui le nouveau commandement de l’armée renie le principe de l’alternance qui aurait pu lui épargner des arbitrages politiques aussi récurrents qu’inutiles. Craint- il le syndrome de l’élection présidentielle de 2004 qui avait rompu la cohésion qui faisait la force du commandement pendant les années de crise politique et de violence terroriste ou bien pense t- il qu'une présidence ad vitam aeternam lui conférera plus d’autorité dans l’équilibre institutionnel, accélérera la modernisation de l ‘armée et lui garantira davantage de considération dans la société. Cette situation lui donne en fait l’illusion du pouvoir, lui fait jouer le rôle de fusible et l’expose au débat public contradictoire qui diffère le consensus national recherché par toutes les armées du monde. Chadli Bendjedid avait été le premier à saisir les risques susceptibles de miner la cohésion d’un commandement présent à tous les niveaux de la gestion du cycle des échéances électorales qui marque le rythme la vie de la nation.

    Pour échapper à cette fatalité historique l’armée n’a pas d’autres choix que de rechercher les opportunités de synergie avec sa société et avec les exigences de professionnalisation et de modernisation indispensables à l'identification et la neutralisation des nouvelles menaces. Ce défi peut pourtant être relevé grâce à la qualité reconnue de ses ressources humaines aptes par ailleurs à soutenir comme celles du Portugal et de la Corée du sud une expérience algérienne de transition démocratique dont le rythme et la profondeur seront comme en Turquie déterminés par le consensus politique et la clarification des prérogatives. C'est à la société civile et politique de présenter un ''pacte de gouvernabilité '' au commandement de l'armée et non l’inverse si nous devions tenir compte des expériences de transition post guerre dans le monde. C’est aussi l’esprit et le lien organique qui rattacheront l’A.N.P au socle doctrinal de l’armée de Libération Nationale (A.L.N) qui a appelé à l'instauration d'une république démocratique et sociale , faute de quoi elle ne sera pas représentative de sa société et ressemblera , qu’à Dieu ne plaise , à n’importe quelle armée du Tiers monde .

    La stabilité relève également des premières missions de protection de la constitution de toute armée mais elle ne peut être acquise sans l’engagement sans équivoque de son commandement en faveur de l’instauration d’ un Etat de droit seul garant d'institutions crédibles et d'une adhésion sincère des algériens. Or, il se développe une désaffection pour la chose publique qui explique en grande partie la faiblesse des taux réels de participation aux dernières législatives (moins de 15%) et communales (moins de 10%). Selon toute évidence la crainte de soumettre le projet de constitution au débat public et au référendum populaire dans les mêmes formes que celles de novembre 1996 dénote de ce défaut réciproque de confiance.

  • #2
    suite

    Des lobbies politico financiers à l’alternance biologique dans la constitution de 2008 :
    Pour préserver leurs privilèges et immunités le plus longtemps possible ,les milieux d’intérêts financiers et politiques les plus puissants ont pesé cette fois ci de tout leur poids dans une conjoncture d'aisance financière qui n' a pas réclamé un besoin de sollicitation de quelques puissances étrangères comme en 2004. Alors au lieu de reconnaitre au peuple son droit de réclamer des explications sur la paralysie des instituions, les retards et les surcouts des projets de développement engagés, la généralisation de la corruption, l’échec de la réconciliation nationale qui a consacré l’impunité et démobilisé la société les soutiens du chef de l'Etat trouvent dans la présidence à vie le seul moyen ‘’ de parachever les chantiers en réalisation’’. Dix ans auparavant et ans le même esprit un membre du commandement de l‘armée avait trouvé, par un glissement sémantique irrévérencieux envers le peuple l'armée et le Président lui même, que son candidat était le moins mauvais. Décidément le manque de considération pour la perspicacité et l’intelligence des algériens, plus fréquent ces dernières années, coïncide singulièrement avec les échéances électorales et devient proportionnel à la hiérarchie des enjeux.
    Si nous devions lier l’alternance à l’état des projets , qui par définition ne finissent jamais , seule une monarchie un émirat ou un sultanat ou encore un empire centrafricain avorté est de nature à régler la question de leur agenda perpétuel car le taux d’avancement de l’autoroute Est Ouest est de moins de 15% et elle ne sera pas achevée dans la meilleure des hypothèses avant 2020, l’eau de Béni Haroun alimentera Constantine , si Dieu le veut en 2018 , la grande mosquée d’Alger est au stade des terrassements et la nouvelle économie des connaissances – une réalité déjà chez nos voisins - n 'est pas encore programmée . Au rythme et dans les formes actuelles des réformes, les algériens compteront encore pour bien longtemps sur le triptyque pétrole -pluie - solidarité familiale et le terrorisme changera de forme sans changer de fond.

    Quant à l’architecture de la nouvelle constitution elle conduira à une remise en cause permanente de l’autorité du chef de l’Etat justement en raison de l’omnipotence de ses pouvoirs. Dans les faits le président de la république, qui ne rend pas ainsi service à son successeur, nomme du simple agent communal aux plus hautes fonctions civiles et militaires et pose son arbitrage sur de toutes les questions de la vie politique sociale et économique sans contre pouvoir aucun à l’exception de 4 ou 5 titres de la presse indépendante derniers bastions de la verticalité.
    Nous l’avons déjà vécu avec la tragédie de Bab el oued , la sanglante et impunie répression du mouvement citoyen en Kabylie , le tremblement de terre de Boumerdès , les plus gros scandales financiers de l’histoire de l ‘Algérie ( groupe Khalifa ,fonds national de développement agricole , banque BCIA et BNA , Brown Roots and Condor BRC… ) , la loi antinationale sur les Hydrocarbures . Dans tous ces cas comme dans d’autres l’Assemblée Populaire Nationale n’a pas exercé son pouvoir de contrôle populaire ni proposé des commissions d’enquête qui précèdent et assistent la procédure d’ouverture de l’information judicaire d’ailleurs toute aussi soumise à l’instrumentalisation politique .

    Les députés partagent avec le chef de l’Etat la responsabilité sur le manque à gagner considérable estimé à presque 3 milliards de dollars entre le vote de la loi sur les hydrocarbures en mars 2005 et son retrait en juillet 2006 , des engagements contractuels de plus de 5 milliards de dollars et un préjudice inestimable sur la crédibilité de la signature de l’Algérie . Tout ce scénario avait dissimulé un seul objectif, celui de plaire aux compagnies pétrolières et gazières occidentales et recevoir le soutien de leurs gouvernements pour un deuxième mandat qui aura couté au Trésor public de quoi payer à l'Algérie plusieurs Barak Obama.

    Alors le Président augmente substantiellement leur pouvoir d’achat et baisse dans la même proportion leur pouvoir parlementaire. Si les députés ne réclament pas une session unique de 9 mois comme partout ailleurs dans le monde et s’accommodent du statut de saisonnier parlementaire pourquoi élargir les prérogatives du chef de l’Etat dès lors qu’il a gouverné pendant 10 ans sans contre pouvoirs institutionnels et pas même le souci de sauver les formes pour préserver l’esprit de la constitution. Difficile de distinguer entre l’hypertrophie de l’égo dans la jouissance du pouvoir et un caprice de chef d’Etat du tiers monde. Pour rappel , le conseil national de transition (CNT ) pourtant non élu et désigné dans une conjoncture marquée par la violence terroriste et la législature de 1997 , la plus représentative du pluralisme politique , ont exercé un pouvoir de contrôle de l’action de l’ exécutif d’une manière responsable sans complaisance ni concessions . Doit-on croire alors à la malédiction des anciens que notre pays n’avance que dans la douleur.

    Il sera difficile dans l’avenir de remobiliser les algériens dans la proportion des années 90 parce que notre opinion publique est devenue flottante , observe les contradictions de ses dirigeants , se débrouille comme elle peut et se moque de tout zaim qui croit à la chimère d’un lien sacré entre lui et le peuple . L’inscription du projet politique du Président en exercice dans la constitution participe justement de cette pulsion irresponsable car l’ introduction de données conjoncturelles et partisanes la ravalent au rang de loi organique alors qu’elle est par nature un acte consensuel .C’est pourquoi le statut actuel du Président a la forme d'un ‘’sultanisme ‘’ populaire archaïque et débridé et ne correspond pas au tempérament des algériens ni à leur sociologie. L’histoire du monde enseigne que le peuple doit plutôt être initié à l’exaltation de la nation et à l’amour de la Patrie, éléments essentiels de la grandeur nationale.

    Conclusion

    A force de jouer la religion contre la démocratie et vice versa - comme si elles étaient antinomiques - notre système a produit aujourd’hui quelque chose d’hybride à la croisée de toutes les expérimentations. Si nous conjuguons cela avec la fermeture depuis 10 ans des champs politique culturel et médiatique dans le but de contourner le débat contradictoire nous déterminerons les responsabilités politiques graves de ceux qui ont laissé le soin à l'extérieur de pourvoir aux demandes de notre peuple formaté en conséquence. Les algériens ne sont pas dupes, ils savent qu’il y a autre chose que le projet proposé sous l’emballage d’une honteuse vente concomitante symboles de la Révolution et présidence à vie et ils l’expriment à leur façon en zappant et en ne votant plus.

    Il restera toujours une opposition informelle pour servir d’alibi démocratique et faire accroire que la tolérance c’est le pluralisme. On lui interdit de se réunir en invoquant l’état d’urgence pour lui reprocher ensuite de ne pas être proche du peuple. Ou mieux encore on lui suggère de se préserver et d’attendre les échos du silence, une vertu politique majeure en Algérie après que le commandement de l’armée eut choisi en 1998 Bouteflika justement pour s’être tu pendant 20 ans dont dix de crise grave. Il est vrai que cette posture lui donnait le privilège d’être coopté par toutes les parties à cette crise mais cette fois ci il est seul comptable de sa gestion parce que devenu primo protagoniste d’une nouvelle crise et peut à ce titre être appelé son tour à servir de lièvre par procuration.

    A.R.

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    • #3
      L'armée et la présidence à vie

      par Abdelaziz Rahabi *
      c'est un secret de polychinelle
      je dirais plus : la presidence à vie s'est imposée à l'armée par un redoutable chevillard et du FLN et du pouvoir.
      DONC ! pas de chantage à chaque elections.

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      • #4
        l'armée est un simple corp comme tous les corps.

        ceux qui font semer cette idée que l'armée fait et capable de tout sont en fait de petit fonctionnaire qui distille cette information pour faire peur au gens afin de faire ce qu'ils veulent. Si vous avez remarqué que l'ouest est entrain de propager le Houkouma emprunté du maroc pour faire peure a la population. Ce que font les fonctionnaires mercenaires c'est de faire des affaires des detournemnt et ensuite le coller sur les corps de la republiques. Ainsi les mercenaires sans controle font cacher des postes de travail et disent a tout le monde l'etat n'a pas ouvert de poste. lorsque j'etais enseignat a l'epoque l'etat nous a octroyer 12 postes budgetaires. nous avions eu une dizaines de demande d'enseignants venant d'europe apres avoir terminer leur formation. la direction les a fait savoir qu'aucun poste n'a été ouvert par le minsitsère........apres on a vus une meme region qui s'installer petit a petit. alors si vous faites un listing des fonctionnaires vous allez trouver tout meme orriginaiore du meme patelin et douar. C'est un genre d'infiltration et doit etre éclater et les membres disperser par des affectation. la fonction publique doit travailler sur le principe du mouvement aucun fonctionnaire ne doit rester sur place plus de qutre années consecuqtifs et cela dans les corps d'etat. ilm faut donc reserver des logements de fonctions comme chez la police la douane et l'armée entourée et garder. celui qui refuse le principe de l'affectation doit quiter le corp de l'etat de la fonction publique pour le privet et a lui de recruter du meme douar et du meme patelin car ces son argent et son bien il en fera ce qu'il voudra. et vous allez voir que dans ce cas il ne recrutera jamais de son douar car ou il sait ou il ne sait pas. le privé vire son propre fils incapable, sinon il croule.

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        • #5
          l'armée est un simple corp comme tous les corps.
          NON !
          l'ANP c'est une entité revolutionnaire pas comme les armées ordinaires à travers le monde occidental .
          ceux qui font semer cette idée que l'armée fait et capable de tout sont en fait de petit fonctionnaire qui distille cette information pour faire peur au gens afin de faire ce qu'ils veulent.
          c'est faux !
          je viens des bien vacants de l'agriculture et retraité d'elle et je le dis sincerement par experience : le squellette de l'etat algerienne et sa gardienne c'est cette ANP et ses redoutables services SM avant DRS mtn.
          Point barre ! assez de bla bla si on ai deconnecté de la réalité cher nina .
          l'armée n'est pas un corps c'est une institution
          Dernière modification par ARROUBI, 22 novembre 2008, 17h19.

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