Annonce

Réduire
Aucune annonce.

300 milliards pour relancer l'agriculture algérienne

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 300 milliards pour relancer l'agriculture algérienne

    300 milliards, une somme à l'évidence colossale, mais serait-elle utilisé sainement pour relancer l'agriculture algérienne et améliorer la productivité agricole, et pourquoi, rivaliser avec celle de la Bretagne en France ?

    = Agriculture algérienne : 300 milliards de DA pour le plan quinquenal =

    Si depuis sa mise en œuvre en 2000, il a englouti la somme colossale de plus de 120 milliards de DA, avec les résultats positifs qui en ont découlé, le Plan national de développement de l’agriculture (PNDA), pour les cinq années à venir, a été doté de 300 milliards de DA. Mais avant de lancer de nouvelles opérations, les responsables du secteur tentent de dresser un premier bilan de ce qui a été fait durant cette période afin de mieux préparer la seconde étape du programme.

    A ce propos, les chiffres rendus publics, hier, font état de 335 873 décisions délivrées dans le cadre des projets soutenus par le Fonds national de régulation et de développement de l’agriculture (FNRDA). Il faut, toutefois, noter que sur 230 milliards de DA qui constituent les engagements enregistrés par ce fonds, pas moins de 80 milliards de DA représentent des opérations clôturées ou annulées, alors que le reste à réaliser (RAR) tourne autour de 50 milliards de DA. Mais, ce qui est à relever, c’est que la filière céréaliculture est en train de renaître de ses cendres après une traversée du désert qui a duré plusieurs années grâce aux efforts consentis et par les agriculteurs et par les pouvoirs publics dans le cadre de la politique par le Plan national de développement agricole (PNDA).

    En effet, les chiffres rendus publics, hier, par le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du développement rural, M. Abdeslam Chelghoum, lors de la conférence de presse qu’il a animée en marge de la réunion d’évaluation pour le centre du pays, illustrent parfaitement cette petite révolution qui touche ce segment stratégique du secteur. En effet, la production céréalière a été, pour cette année (2004/2005), de 35 millions de quintaux, ce qui représente un résultat très satisfaisant au vu du stress hydrique enregistré, notamment, aux mois de mars et avril qui constituent une période charnière pour les semis. La réduction des superficies emblavées militait, également, pour une diminution de la production. Pourtant, la récolte a littéralement balayé ces inquiétudes. Les mesures ramenées par le Plan d’intensification céréalière (PIC) dans le cadre du PNDA ont sans conteste impulsé la filière. Mais, apparemment ragaillardis par les résultats enregistrés, les responsables du ministère de l’Agriculture veulent faire davantage et bien plus. “Nous sommes capables de réaliser 60 millions de quintaux, et notre objectif c’est d’arriver à le faire aux horizons 2006/2007 moyennant quelques mesures et une adhésion des agriculteurs au programme”, estime M. Chelghoum.

    Un atelier de travail, portant sur la céréaliculture, se tient déjà depuis trois mois et tend à dresser le bilan des actions engagées dans le cadre du PNDA pour relancer la filière et proposer les améliorations à apporter au dispositif en place. En tout cas, M. Chelghoum a tenu à confirmer que les mesures nécessaires seront prises afin de donner un bond en avant pour la filière. Par ailleurs, et lors de son intervention devant les cadres du secteur pour les wilayas du centre, le secrétaire général a notamment réitéré l’instruction donnée aux directeurs des services agricoles des wilayas pour préparer les bilans liés aux actions engagées dans le cadre du PNDA entre 2000 et 2005. “Nous avons des difficultés à trouver certains chiffres. Les DSA doivent fournir l’effort nécessaire pour nous aider à avoir une meilleure visibilité sur tout ce qui est fait et tout ce qui est dépensé. Chaque centime doit être mis là où il faut et il n’y aura pas un centime pour les gens qui n’auront pas clôturé leurs opérations d’assainissement”, a-t-il lancé en direction des concernés, insistant au passage sur la rationalisation de l’utilisation de l’argent public.

    Par Hamid SaÏdani - Liberté

  • #2
    C'est bien de donner de l'argent mais il faut CONTROLER et frapper avec force les voleurs ,magouilleurs et trafiquants.C'est qd même extraordinaire que des sois-disants fellahs reçoivent des tracteurs (qu'ils revendent aprés ) ,qu'ils bénéficient de beaucoup d'héctares (qu'ils revendent aux promoteurs immobiliers corrompus ) ,qu'ils bénéficient de crédits qu'ils ne remboursent jamais etc...Il ne faut surtout pas oublier le squatt ou carrément l'expropriation des édifices et même des installations agricoles transformées en logements privés ,j'allais dire travesties ,par de pseudos cadres ,en fait juste des khobzistes techniciens agraires transformés en nabab du coin.Leur recupération est fondamentale.Il ne faut pas confondre un logement et un édifice du ministére de l'agriculture ,propriété du peuple et non de ces khobzistes.Tout cela est un blocage au developpement de notre agriculture qui pourrait être une locomotive pour le developpement de notre pays.J'espère qu'aprés le 29 septembre ,le ministre actuel sera remplacé par un autre.Il faut absolument arreter ce massacre.
    Un autre volet doit être la consolidation et l'encouragement aux constructions algeriennes du materiel agricole.Il faut aussi lancer des investissements ds l'industrie des transformations car il ne sert à rien de produire beaucoup de tomates et pommes de tere et les laisser pourrir.Ds ce cas il faut indemniser les producteurs car c'est la faute de l'état.
    En tout cas ,le ministre futur de l'agriculture sera priviligié car c'est un vrai challenge pour lui.La mission est tellement grandiose de developper notre agriculture.
    Dernière modification par sirroco, 22 septembre 2005, 09h27.

    Commentaire

    Chargement...
    X