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Le devoir de désobéissance civique

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  • Le devoir de désobéissance civique

    Par Arezki AÏT-LARBI*


    « Fuyez le pays où un seul homme exerce tous les pouvoirs, c’est un pays d’esclaves ! »


    Simon Bolivar.

    Vingt ans après la tragédie d’octobre 88 qui a avorté d’une démocratie en trompe l’oeil, le pays s’enfonce dans une inéluctable régression vers l’inconnu. Au mépris des lois de la République et des Pactes internationaux ratifiés par l’Algérie qui garantissent la liberté de conscience, des magistrats dopés à l’intolérance des « tawabits » fascisantes continuent de sévir au gré de leurs fantasmes. En toute impunité. Après la persécution des chrétiens de Tiaret, c’est un juge de Biskra qui vient de se distinguer en prononçant de lourdes peines de prison contre des citoyens arrêtés « en possession de denrées alimentaires qu’ils consommaient en plein jour » durant le ramadan. Pour stopper le tollé médiatique dénonçant le scandale, une cour d’appel expresse a été chargée, dans une inhabituelle précipitation, d’acquitter les « mécréants ».

    Ces nouvelles agressions contre les libertés qui surviennent dans un climat politique et social délétère ne sont pas fortuites. Alors que de larges couches populaires continuent de tirer le diable par la queue, les initiés sont obsédés par les jeux du sérail et l’avenir professionnel du chef de l’Etat. Malgré les pathétiques plaidoyers d’opposants minoritaires pour relever les bas salaires qui stagnent dans la précarité, les parlementaires de la « sainte alliance » ont opposé un infranchissable barrage au nom de la rigueur dans la gestion des deniers publics. Avant d’aller à la soupe et voter, dans un synchrone mouvement d’ensemble, l’ordonnance portant leurs indemnités à 30 fois le Salaire minimum garanti.

    Après avoir abdiqué ses prérogatives constitutionnelles, le parlement a accepté l’humiliation de sa mise à plat ventre par un exécutif arrogant qui tient la laisse et la mangeoire. Il est bien loin le temps de la dignité, lorsque, pour se démarquer de la dictature en marche, Ferhat Abbas démissionnait du perchoir de l’Assemblée avant d’être assigné à résidence. Aujourd’hui, la scène est occupée par des concubines de harem se déhanchant dans de sordides danses du ventre, pour accéder au rang de favorite dans la couche du sultan. Pitoyable descente aux enfers d’un pays, dont le combat héroïque a sombré dans un grotesque processus de perversion qui, selon le constat d’un historien, a transformé « un mouvement libérateur, et même pour une part libertaire, en une autocratie totalitaire et répressive, dopée au culte de la personnalité ».


    Connivences inattendues

    La vie publique étant réduite à des allégeances claniques et à des complicités tribales, la loi du milieu a fini par se substituer à celles de la République. La rapine généralisée, érigée en jurisprudence, est révélée par cette monstruosité juridique et morale perpétrée par le premier magistrat du pays qui, au lieu d’opposer le Code pénal à ceux qui ont attenté aux biens publics, supplie les chefs de la maffia de « faire preuve de patriotisme, en réinvestissant le produit de leur larcin dans l’économie nationale » !

    Pour restaurer une hypothétique paix civile, cette mansuétude à l’égard des délinquants de la cour et de l’arrière-cour a été étendue aux terroristes intégristes qui, au nom de Dieu, avaient tenté d’éradiquer tous ceux qui refusaient de se soumettre aux commandements d’une idéologie totalitaire, répressive et régressive. Dès son retour aux affaires, en avril 1999, le président Bouteflika résumait son programme par un pittoresque défilé de mode : « réconcilier le qamis de Abassi avec la mini jupe de Khalida! ». Une perfide posture de casque bleu entre « les extrêmes islamistes » et les « extrêmes laïques » pour rétablir l’équilibre du régime, comme si des hordes de majorettes hystériques avaient, elles aussi, organisé des « tournantes » sur d’innocents salafistes.

    Une décennie plus tard, il faut se rendre à l’évidence. Avec l’impunité accordée aux criminels de tous bords qui n’ont pas émis le moindre signe de repentance, la « réconciliation nationale » n’est, en fin de compte, qu’une reddition de l’Etat de droit, un pied de nez à la Justice et une prime à la violence qui continue de susciter des vocations morbides. Pour conjurer les opérations sanguinaires de Abdelmalek Droukdel, on oppose désormais les fatwas de son prédécesseur, Hassan Hattab, comme une nouvelle stratégie antiterroriste. On adopte ainsi la logique d’une idéologie liberticide, en feignant de combattre les moins présentables de ses manifestations.

    Cette redistribution des cartes a révélé des connivences inattendues. Même ceux qui, le 11 janvier 1992, avaient juré de « protéger la démocratie » en freinant les effets pervers du suffrage universel, n’ont réussi en fin de compte qu’à sauvegarder leurs privilèges et fructifier leur fortune. Seize ans après leur « redressement républicain », l’on assiste à ce misérable spectacle d’un ancien ministre de la Défense, ce « sauveur de la République » qui justifiait jadis les pires dérapages par les impératifs de la lutte contre le fascisme vert, et qui est réduit, aujourd’hui, à exhiber des certificats médicaux pour convaincre un ex émir du GIA qu’il a bien quitté le pouvoir !

  • #2
    Bilan « globalement négatif »

    Alors que le pays pleurait ses enfants et enterrait ses morts, ce national-islamisme rampant a gangrené, par glissements successifs, les plus hautes sphères de l’Etat. La victoire militaire sur la barbarie intégriste s’est paradoxalement soldée par la double défaite - idéologique et morale - de la société, livrée à l’arbitraire des rédempteurs en uniforme et autres sous-traitants de « l’ordre nouveau ». Et l’on est arrivé au résultat hallucinant de deux institutions républicaines, la Gendarmerie et la Sûreté nationales, transformées en une Police Islamique du Salut, bras armé de l’inquisition chargé de « promouvoir la vertu et de pourchasser le vice »: mécréants briseurs de ramadan, jeunes couples coupables de tendresse subversive, et chrétiens qui « ébranlent la foi des musulmans » par une pratique spirituelle non homologuée par les gardiens du temple. Et c’est en toute bonne conscience que des juges prononceront, le doigt sur la couture du pantalon, de lourdes peines de prison contre tous les « déviants marginaux», au mépris des principes fondamentaux du droit. Si le destin du pays est de finir sous la burqa de cette Charia de fait accompli, et au risque de choquer les chantres d’une modernité au pas cadencé, autant remettre tout de suite les clés de l’Etat à celui qui en a les compétences, qui a payé le prix fort pour le triomphe de son « idéal », et qui n’a pas fait fortune dans la politique : Ali Belhadj.

    Dans ce bilan « globalement négatif », il faut reconnaître au président Bouteflika un incontestable mérite. A son corps défendant, il a poussé jusqu’à la caricature les travers du système imposé en 1962 par l’Armée des frontières, révélant ainsi la servilité d’une classe politique gastrique, sans vision, sans projet, sans honneur. Un système qui a remplacé le mérite, l’éthique et le courage, par la flexibilité de l’échine et cette disponibilité pathologique des esprits à aller aux devants des désirs de l’autorité.

    Le résultat est tragique. Un parlement fantôme, soumis aux injonctions de l’exécutif. Des ministres réduits au rang de dociles secrétaires dactylos. Une justice sous influence qui se couche au gré des fantasmes du sérail. Une « société civile » faite de bric et de broc. Fonctionnaires de la contestation avec frais de mission. Intermittents de l’opposition occupés à ruminer des miettes en rêvant d’être parachutés sur le palais d’El Mouradia. Retraités de la Sécurité militaire ayant changé d’« instruments de travail », pour expliquer au bon peuple les spécificités d’une « démocratie pour les nuls ». Comme si, à l’âge de la ménopause, Mme Claude se recyclait en professeur de vertu dans un pensionnat de jeunes filles !

    Malgré les apparences, cet abus de pouvoir n’est, en fin de compte, que l’expression servile d’un abus d’obéissance. Un viol des consciences par consentement mutuel. Pour ces enfants gâtés d’un système qu’ils feignent parfois de dénoncer, toute idée de rébellion, qui impliquerait nécessairement un dépassement de leurs propres intérêts et un renoncement aux indus privilèges, relève de l’hérésie. Question d’éducation entre gens de bonne compagnie, « on ne parle pas la bouche pleine, on se contente de roter ! »


    Stopper la « régression stérile »

    Aux illusions trompeuses, il est temps d’opposer l’éthique de la vérité, fût-elle cruelle. La preuve est faite par 200.000 morts et une inquisition au pas de charge que le régime, sous ses divers oripeaux, n’est pas un rempart contre la barbarie intégriste. Mais une halte d’étape, un sas de décompression, avant la chute finale. En nivelant les différences et en niant les convictions et les identités - politiques, culturelles et religieuses – des Algériens et leur libre expression pacifique dans une société plurielle, l’interminable cascade de concessions à l’islamisme au nom d’une réconciliation frelatée, risque d’hypothéquer lourdement l’avènement d’une paix civile durable.

    Pour stopper cette « régression stérile », et établir un rapport des forces favorable à la promotion des libertés et des droits de l’Homme, les partisans de la démocratie doivent répudier ce rôle indécent « d’idiots utiles », de supplétifs des casernes et de chaouchs des mosquées. Finira-t-on, enfin, par comprendre que ni les prétendus « segments modernistes » du sérail obnubilés par un instinct hypertrophié de survie, ni les puissances occidentales mues par de sordides intérêts, n’ont vocation à se substituer au citoyen pour défendre ses libertés, et imposer un Etat de droit ?

    Avant de relever le défi de l’inévitable confrontation idéologique imposée par les adeptes du « croissant gammé » qui, des maquis du GSPC/Al-Qaïda aux palais officiels, mènent le même combat liberticide, les démocrates ont besoin de crédibilité. Qui passe par une autonomie irréprochable, balisée par d’infranchissables garde-fous éthiques. N’en déplaise aux stratèges de bistrot, il ne sert à rien de scruter une improbable fissure dans le sérail pour s’y engouffrer. En dépit de conjoncturelles frictions de préséance, la volonté de perpétuer ce système de l’autoritarisme et de la rente reste, pour tous les dignitaires du régime, une constante consensuelle. Avec Abdelaziz Bouteflika auquel ils auraient, dit-on, consenti une prolongation du bail, ou avec un successeur tiré, une nouvelle fois, du chapeau des prestidigitateurs militaires, il n’y a aucun miracle à attendre du prochain scrutin présidentiel.


    Une seule alternative : l’insurrection éthique

    Dans un climat lourd des désillusions du passé, de l’incertitude du présent et de l’angoisse de l’avenir, le renoncement n’est pourtant pas une fatalité. Malgré la corruption généralisée et la course à l’argent facile, de dignes héritiers de Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi et Djamila Bouhired ont réussi à échapper au rouleau compresseur de la normalisation autoritaire. Armés d’inébranlables convictions et d’un sens aigu de l’éthique, ils ont osé une exceptionnelle désobéissance civique d’autant plus méritoire qu’elle est, pour l’instant, minoritaire et risquée.

    Cette Algérie plurielle de la dignité et du courage qui résiste à l’autoritarisme et à l’arbitraire, c’est Habiba K. revendiquant sa foi chrétienne, malgré les menaces du Vichinsky de poche qui l’a sommée de choisir entre la mosquée et la prison. C’est Khéloudja Khalfoun, l’avocate qui a volé à son secours en brandissant l’étendard des libertés et du droit. C’est le muphti Soheib Bencheikh qui lui a offert la protection d’un Islam convivial et décomplexé. Ce sont les 2500 intellectuels qui ont dit « non » à l’inquisition, en proclamant « la liberté de conscience, synonyme du droit de chacun de pratiquer la religion de son choix ; ou de ne pas pratiquer ». Ce sont les syndicalistes autonomes qui mettent leur vie en péril par d’interminables grèves de la faim, pour arracher le droit d’exercer dignement leur métier. Ce sont ces journalistes libres qui peinent, chaque jour, à bousculer les lignes rouges qu’un rédacteur en chef en cagoule et treillis tente de leur imposer derrière le rideau. Ce sont ces militants sans grade des partis à potentiel démocratique, qui luttent pour injecter un peu d’idéal et de passion dans les appareils squattés par des carriéristes visqueux. Ce sont les étudiants qui, dans le respect de leur engagement pluriel, s’unissent dans des coordinations de combat, malgré le sectarisme des états-majors partisans. Ce sont ces « petits » juges qui traquent, dans la solitude des cabinets d’instruction, les receleurs d’argent sale, même si, comme dans l’affaire Khalifa, la chambre d’accusation finit toujours par blanchir les notables avant tout procès. C’est cette poignée de parlementaires qui refusent le détournement de leur mandat à des fins mercantiles…

    Après deux décennies de faux espoirs et de vraies illusions, l’insurrection éthique qui tente d’imposer la primauté du droit et refuse l’indignité des génuflexions devant l’autorité, doit faire tache d’huile. Projetée sur la scène politique, elle constitue la seule alternative crédible à la clochardisation de la vie publique, à la fatalité du désespoir, et à l’impasse structurelle qui a paralysé les institutions, érigé l’archaïsme au rang d’idéologie nationale et officialisé le baise-main comme ascenseur social. En renvoyant barons du régime et opposants par décret à leurs petites magouilles et à leurs grosses affaires, ce big-bang réhabilitera, enfin, l’engagement politique et le militantisme citoyen dans ce rôle de levier du redressement qui a fait les grandes nations.

    Le pays a perdu trop de temps. Les Algériens ont versé trop de larmes et de sang. L’heure n’est plus à l’expectative et aux lamentations, mais à la mobilisation autonome et déterminée.


    A.A.-L.

    *Journaliste

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    • #3
      Trouvera-t-il ce texte des lecteurs dignes et fiers pour laisser leurs places au pouvoir à des jeunes motivés, ou c'est la serie des parlotes face à une monarchie sourde
      L'ennemi n'est pas forcément celui contre qui l'on se bat Mais celui qui profite des dégâts

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      • #4
        ombreetpoussiére,

        Réponse n° 2. Faut pas rever: c'est pas un texte qui va faire réfléchir ces égoistes et irresponsables qui sont au pouvoir.

        Quand je lis sur wikipedia que en 1780 des gens comme Jefferson, Washington, et Franklin avaient assez de respect pour leur peuple de sorte à faire une constitution qui empeche le pays de devenir une monarchie, et que cette constitution fut respectée et meme améliorée finalement avec l'abolition de l'esclavage, puis les droits pour les minorités... il y a de quoi déséspérer chez nous...

        ∑ (1/i²) = π²/6
        i=1

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        • #5
          1780 tu dis? Donc on est au plus en 1700 si on regresse pas
          L'ennemi n'est pas forcément celui contre qui l'on se bat Mais celui qui profite des dégâts

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          • #6
            Code HTML:
            1780 tu dis? Donc on est au plus en 1700 si on regresse pas

            Moi je dis que l'algerie est en ans 0 SIFFR. Le pbme est qu'on continue d'avoir des gens hors epoque pour gouverne un peuple qui a soif de liberte.

            Lorsque tu parles de Washington, Jeffersson pour la constitution US, moi je te renvois pas si loin a la plate forme de la soumam dont une gde partie des points traites est digne de notre peuple.

            Le pbme est je le redis c'est le FLN post et pre independance. ce FLN sanguinaire qui n'arrete pas de tuer son peuple et ces heros et les gd fondement de notre nation .... nation c'est un gros mots, du moment ou c'est la France qui nous a donnee la forme actuelle.


            Bref, au moins la ptte nation dont bcp ont laisse leur vies pour des laches comme nous.

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            • #7
              Une seule alternative : l’insurrection éthique
              il ne fo pas rever !
              Les peuples algeriens ont fait de multiples insurrections qui les ont fatigués !
              il fo donner aux peuples algeriens le temps de s'instruire et s'emanciper de tout monopole et autre zaouias.
              Déja ils font un pas dans le refus de ceder aux lois de leur tribus par leur individualisme rampant.
              QU'ON REGARDe un peu autour de soi meme les jeunes femmes non mariées ont leur appartement et leur voiture ET LEUR BOULOT .
              C'est bien ainsi ! plus tard elles commanderont le pays .
              Dernière modification par ARROUBI, 26 novembre 2008, 16h57.

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              • #8
                Bref, au moins la ptte nation dont bcp ont laisse leur vies pour des laches comme nous.
                les peuples algeriens ne sont pas des laches
                ils sont pragmatiques et font avec
                (meme avec les imposteurs )et ceci depuis 1962.

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                • #9
                  Moi je dis que l'algerie est en ans 0 SIFFR.
                  non monsieur ! l'algerie a fait un grand pas en avant
                  hier il y avait des colons des poux de la misere du typhus etc
                  maintenant les beggars algeriens roulent en 4/4 et boivent du champagne sur le ventre des filles algeriennes assoiffées d'argent .

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                  • #10
                    Moooon Dieu.......toute la journée j suis bien, dès q j'ouvre Algérie actualité sur FA.....c'est la déprime.......ouuuk

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                    • #11
                      Fuyez le pays où un seul homme exerce tous les pouvoirs, c’est un pays d’esclaves !
                      on a quand mm de la chance , d'avoir un président de cette trempe qui donne le courage aux algeriens pour fuir leurs pays , c'est la seul chose qu'il sait faire
                      "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                      • #12

                        Quand je lis sur wikipedia que en 1780 des gens comme Jefferson, Washington, et Franklin avaient assez de respect pour leur peuple de sorte à faire une constitution qui empeche le pays de devenir une monarchie, et que cette constitution fut respectée et meme améliorée finalement avec l'abolition de l'esclavage, puis les droits pour les minorités... il y a de quoi déséspérer chez nous...

                        __________________

                        Arrêtez de rêver les gars , il ne faut pas comparer l'incomparable, se sont des grands peuples capables de prendre leur destin en main ,croyez moi , si demain on réhabilite le FIS et on fait des élections sincères , ce m^me FIS qui a mis l'Algerie à sac, obtiendra la majorité absolue.
                        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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                        • #13
                          "ce m^me FIS qui a mis l'Algerie à sac, obtiendra la majorité absolue."
                          tout a fait; s'est les memes causes qui conduisent aux memes resultats.
                          "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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