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[Aps 29/11/08] ALGER - Le projet pilote de connexion d'une plate-forme de télémédecine entre l'hôpital de Birtraria (Alger) et l'hôpital de Ouargla ainsi qu'un centre de soins de Hadjira (région de Ouargla) a été présenté, samedi à Alger, à l'occasion d'un workshop international sur la télémédecine: usage et défis (WITU-2008). Il s'agit d'un projet pilote qui a déjà donné des résultats dans la mesure où il a pu éviter le rapatriement de certains malades de Ouargla vers Alger, selon Karim Henda, directeur général du Centre de développement des technologies avancées (CDTA), organisateur de ce workshop.
De son côté, le chef de ce premier mini-projet de télémédecine en Algérie, Hatem Hocini a expliqué que ce projet, initié par le CDTA avec un co-financement canadien permet d'assister les médecins de Ouargla.
Chaque mardi, le service de pédiatrie de l'hôpital de Birtraria que dirige le Pr. Achir, organise un colloque hebdomadaire en présentant les dossiers des malades de son service, a souligné M. Hocini, ajoutant que les médecins de Ouargla assistent à la séance en direct avec même la possibilité d'intervenir. A la fin de cette séance, les médecins de Ouargla exposent leurs cas et, à partir de là, des diagnostics sont établis quant à l'évacuation ou non des malades de cette ville du Sud du pays vers la capitale.
"Grâce à la télémédecine, il est possible de suivre les patients de Ouargla pendant plusieurs semaines jusqu'à leur guérison", a indiqué M. Hocini, précisant que "des interventions chirurgicales se déroulant à Ouargla sont suivies par des professeurs à partir d'Alger dans le but d'assister à distances les médecins et les aider en cas de problème ou de complication". Il a ajouté que ce système permet également de transmettre des images radio et des dossiers médicaux.
Pour ce qui est du support technique, le CDTA a acquis six stations VSAT auprès d'Algérie-Télécom Satellite (ATS), avec une bande passante d'un mégabit, utilisée pendant six heures chaque mardi. Des cours sont également diffusés dans le cadre de la formation à partir de l'hôpital de Birtraria au profit des praticiens de Ouargla.
M. Hocini, a souligné aussi que les tests de ce projet pilote ont duré huit mois, (novembre 2007 à août 2008), au terme desquels l'utilisation de la télémédecine en milieu hospitalier pour la pédiatrie a été expérimentée, relevant que la nécessité de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans le cadre de la téléformation et l'assistance à des opérations chirurgicales. Il a précisé également que ce projet pilote tend à "sensibiliser les décideurs, notamment le ministère de la Santé et lancer ainsi une réflexion sur la généralisation et la pérennisation de ce système".
Le chef de ce projet, une première en Algérie, a soulevé aussi l'aspect réglementaire et juridique pour préparer le terrain permettant aux médecins de s'adapter à ces changements induits par l'utilisation des TIC dans la médecine. "La télémédecine doit se généraliser sans que cela ne soit considéré comme étant du ressort du seul CDTA, lequel demeure un accompagnateur dans cette opération", a-t-il dit, précisant que les ministères de la Santé et de la Poste et technologies de l'information et de la communication "sont appelés à y contribuer dans la mesure où il s'agit de solutions TIC".
De son côté, le chef de ce premier mini-projet de télémédecine en Algérie, Hatem Hocini a expliqué que ce projet, initié par le CDTA avec un co-financement canadien permet d'assister les médecins de Ouargla.
Chaque mardi, le service de pédiatrie de l'hôpital de Birtraria que dirige le Pr. Achir, organise un colloque hebdomadaire en présentant les dossiers des malades de son service, a souligné M. Hocini, ajoutant que les médecins de Ouargla assistent à la séance en direct avec même la possibilité d'intervenir. A la fin de cette séance, les médecins de Ouargla exposent leurs cas et, à partir de là, des diagnostics sont établis quant à l'évacuation ou non des malades de cette ville du Sud du pays vers la capitale.
"Grâce à la télémédecine, il est possible de suivre les patients de Ouargla pendant plusieurs semaines jusqu'à leur guérison", a indiqué M. Hocini, précisant que "des interventions chirurgicales se déroulant à Ouargla sont suivies par des professeurs à partir d'Alger dans le but d'assister à distances les médecins et les aider en cas de problème ou de complication". Il a ajouté que ce système permet également de transmettre des images radio et des dossiers médicaux.
Pour ce qui est du support technique, le CDTA a acquis six stations VSAT auprès d'Algérie-Télécom Satellite (ATS), avec une bande passante d'un mégabit, utilisée pendant six heures chaque mardi. Des cours sont également diffusés dans le cadre de la formation à partir de l'hôpital de Birtraria au profit des praticiens de Ouargla.
M. Hocini, a souligné aussi que les tests de ce projet pilote ont duré huit mois, (novembre 2007 à août 2008), au terme desquels l'utilisation de la télémédecine en milieu hospitalier pour la pédiatrie a été expérimentée, relevant que la nécessité de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans le cadre de la téléformation et l'assistance à des opérations chirurgicales. Il a précisé également que ce projet pilote tend à "sensibiliser les décideurs, notamment le ministère de la Santé et lancer ainsi une réflexion sur la généralisation et la pérennisation de ce système".
Le chef de ce projet, une première en Algérie, a soulevé aussi l'aspect réglementaire et juridique pour préparer le terrain permettant aux médecins de s'adapter à ces changements induits par l'utilisation des TIC dans la médecine. "La télémédecine doit se généraliser sans que cela ne soit considéré comme étant du ressort du seul CDTA, lequel demeure un accompagnateur dans cette opération", a-t-il dit, précisant que les ministères de la Santé et de la Poste et technologies de l'information et de la communication "sont appelés à y contribuer dans la mesure où il s'agit de solutions TIC".
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