Arrêté en 1993 avec 2,4 tonnes de haschich à la frontière algéro-marocaine
Un ressortissant hollandais, Berry Dovens, arrêté en 1993 à la frontière algéro-marocaine en possession de 2,4 tonnes de haschich, vient de bénéficier de la grâce du président Abdelaziz Bouteflika à l’occasion de la fête de l’Aïd-el-Adha, annoncent des sources crédibles.
Ce ressortissant hollandais, qui serait un grand trafiquant de drogue, devrait être libéré aujourd’hui et pourrait rejoindre son pays dans quelques jours, ajoutent ces sources. Berry Dovens devient ainsi un ressortissant hollandais gracié par un pays musulman. Il a été arrêté au volant d’un fourgon à bord duquel se trouvait cette importante quantité de drogue. Le coup de filet des services de sécurité algériens, qui serait loin d’être dû au hasard, a été effectué à un moment fort du terrorisme en Algérie. Agé de 51 ans, il a été condamné à la prison à vie. Cette peine a, il y a quelques années, été commuée à vingt ans de prison.
Un nouvel épisode est venu intervenir en faveur de Berry Dovens. Il s’agit de la visite, il y a environ une semaine, en Algérie du ministre hollandais des Affaires étrangères, Maxime Venhagen. Ce dernier est intervenu en faveur de son compatriote auprès du Président algérien. D’où la décision de grâce décidée par le président algérien au bénéfice de Berry Dovens, indiquent des sources diplomatiques. Il faut, peut-être, citer le caractère exceptionnel de cette grâce, puisque celle-ci exclut certaines catégories de crime, dont le trafic de stupéfiants, selon le communiqué de la présidence de la République.Berry Dovens pouvait-il transporter cette importante quantité de drogue d’un pays vers un autre sans la complicité d’un réseau ? Difficile pour une seule personne, surtout si elle est étrangère à la région. Il est clair qu’il ne pourrait être étonnant qu’il disposait d’un réseau à l’intérieur du territoire marocain. Pourtant, il était le seul emprisonné dans cette affaire, lancent ces sources. D’où la question de savoir si les autorités marocaines ont pleinement collaboré dans cette affaire avec leurs homologues algériennes. La date à laquelle Berry Dovens, qui était probablement, surveillé par les services de sécurité algériens, pourrait expliquer certains détails. A cette date, en effet, les trafiquants de drogue n’étaient pas les seuls à trouver des «facilités» pour passer la frontière. Les éléments du GIA trouvaient les mêmes «facilités», qualifiées d’incompréhensives, transformant le territoire marocain en zone de repli. Il faut, cependant, préciser que l’affaire de Berry Dovens n’a aucun lien avec le terrorisme. Des facilités qui pourraient ne pas relever du passé puisque des quantités importantes de drogue, d’armes et de munitions continuent à entrer en Algérie en provenance du Maroc. Une très grande partie de ces armes et munitions sont destinées aux maquis du GSPC
Il est à noter, par ailleurs, que la Hollande est une plaque tournante du trafic de drogue. La législation de ce pays autorise la consommation de résine de cannabis et la possession est licite si elle ne dépasse les 10 grammes. A noter, d’autre part, que plusieurs autres ressortissants étrangers sont détenus en Algérie pour des affaires liées au trafic de stupéfiants.
Le Jeune Indépendant
Un ressortissant hollandais, Berry Dovens, arrêté en 1993 à la frontière algéro-marocaine en possession de 2,4 tonnes de haschich, vient de bénéficier de la grâce du président Abdelaziz Bouteflika à l’occasion de la fête de l’Aïd-el-Adha, annoncent des sources crédibles.
Ce ressortissant hollandais, qui serait un grand trafiquant de drogue, devrait être libéré aujourd’hui et pourrait rejoindre son pays dans quelques jours, ajoutent ces sources. Berry Dovens devient ainsi un ressortissant hollandais gracié par un pays musulman. Il a été arrêté au volant d’un fourgon à bord duquel se trouvait cette importante quantité de drogue. Le coup de filet des services de sécurité algériens, qui serait loin d’être dû au hasard, a été effectué à un moment fort du terrorisme en Algérie. Agé de 51 ans, il a été condamné à la prison à vie. Cette peine a, il y a quelques années, été commuée à vingt ans de prison.
Un nouvel épisode est venu intervenir en faveur de Berry Dovens. Il s’agit de la visite, il y a environ une semaine, en Algérie du ministre hollandais des Affaires étrangères, Maxime Venhagen. Ce dernier est intervenu en faveur de son compatriote auprès du Président algérien. D’où la décision de grâce décidée par le président algérien au bénéfice de Berry Dovens, indiquent des sources diplomatiques. Il faut, peut-être, citer le caractère exceptionnel de cette grâce, puisque celle-ci exclut certaines catégories de crime, dont le trafic de stupéfiants, selon le communiqué de la présidence de la République.Berry Dovens pouvait-il transporter cette importante quantité de drogue d’un pays vers un autre sans la complicité d’un réseau ? Difficile pour une seule personne, surtout si elle est étrangère à la région. Il est clair qu’il ne pourrait être étonnant qu’il disposait d’un réseau à l’intérieur du territoire marocain. Pourtant, il était le seul emprisonné dans cette affaire, lancent ces sources. D’où la question de savoir si les autorités marocaines ont pleinement collaboré dans cette affaire avec leurs homologues algériennes. La date à laquelle Berry Dovens, qui était probablement, surveillé par les services de sécurité algériens, pourrait expliquer certains détails. A cette date, en effet, les trafiquants de drogue n’étaient pas les seuls à trouver des «facilités» pour passer la frontière. Les éléments du GIA trouvaient les mêmes «facilités», qualifiées d’incompréhensives, transformant le territoire marocain en zone de repli. Il faut, cependant, préciser que l’affaire de Berry Dovens n’a aucun lien avec le terrorisme. Des facilités qui pourraient ne pas relever du passé puisque des quantités importantes de drogue, d’armes et de munitions continuent à entrer en Algérie en provenance du Maroc. Une très grande partie de ces armes et munitions sont destinées aux maquis du GSPC
Il est à noter, par ailleurs, que la Hollande est une plaque tournante du trafic de drogue. La législation de ce pays autorise la consommation de résine de cannabis et la possession est licite si elle ne dépasse les 10 grammes. A noter, d’autre part, que plusieurs autres ressortissants étrangers sont détenus en Algérie pour des affaires liées au trafic de stupéfiants.
Le Jeune Indépendant
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