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Alger menace Paris de represailles économiques sur l'affaire Hasseni

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  • Alger menace Paris de represailles économiques sur l'affaire Hasseni

    AFFAIRE DU DIPLOMATE HASSENI ARRÊTÉ À PARIS
    Les premières «représailles» d’Alger
    La France risquerait de perdre certains marchés attribués à des entreprises françaises. Les contrats d’attribution seraient sur le point d’être gelés et concédés à d’autres entreprises européennes.
    Alger passe à l’offensive. Alger menace même de représailles économiques. L’Expression a appris auprès de sources autorisées que le gouvernement compte agir avec fermeté. Dans ce sens, Paris risquerait de perdre certains marchés attribués à des entreprises françaises. Selon les mêmes sources, les contrats d’attribution seraient sur le point d’être gelés et concédés à d’autres entreprises européennes.
    Il s’agit, notamment, des sociétés françaises ayant bénéficié de projets d’infrastructures et de gros oeuvre. Cette décision fait suite au traitement réservé par l’Elysée à l’affaire du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, retenu et placé sous contrôle judiciaire à Paris le 14 août dernier sous le chef d’accusation d’assassinat, dans la capitale française, de l’avocat algérien Ali Mecili. Les récentes déclarations du ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté algérienne à l’étranger, témoignent du recentrage d’Alger par rapport à l’affaire Hasseni. Ainsi, Djamel Ould Abbès est monté au créneau à partir de Paris, interpellant directement le gouvernement français, en termes certes diplomatiques mais empreints de fermeté, sur les conséquences qui pourraient découler de cette affaire sur les relations bilatérales. M.Ould Abbès, sur un ton courroucé, avait alors menacé la France des «pires représailles» économiques, rappelant que l’Algérie n’était pas une «République bananière» mais un «Etat souverain et jaloux de sa souveraineté».
    «Il n’y aura pas de procès car le diplomate algérien est innocent», avait prévenu Djamel Ould Abbès.
    Peu auparavant, le ton a déjà été donné par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. «La France, qui est notre partenaire stratégique et pays des droits de l’homme, retient en otage un de nos meilleurs diplomates depuis quatre mois, sous prétexte qu’il est ce qu’il n’est pas, c’est-à-dire il y a une confusion de personnes», avait déclaré M.Medelci le 26 novembre dernier lors d’un point de presse qu’il a organisé conjointement avec son homologue néerlandais, Maxime Verhagen, à la résidence El Mithak. «C’est contraire aux principes des droits de l’homme», avait-il affirmé. Rejetant les accusations de la France contre le diplomate algérien, le ministre des Affaires étrangères avait soutenu que «les accusations portées contre Hasseni sont infondées, nous agissons auprès des autorités françaises pour régler ce problème», a expliqué le chef de la diplomatie algérienne.
    S’exprimant sur l’affaire, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh), Me Farouk Ksentini, avait affirmé que le maintien du diplomate algérien sous contrôle judiciaire en France est une «atteinte grave» aux droits de l’homme. Et de faire part de ses craintes que le diplomate ne bénéficie pas d’un procès équitable, estimant que son maintien sous contrôle judiciaire «n’est pas justifié du point de vue du droit et constitue une atteinte grave aux droits de l’homme». «Tout se fait comme si Hasseni ne bénéficiera pas d’un procès équitable», a-t-il insisté, qualifiant la manière dont est gérée cette affaire de «tentative de retour de la justice coloniale». «On juge au faciès ou sur un homonyme.» «La justice ne peut être rendue de cette manière», a-t-il poursuivi. Maître Ksentini a ajouté: «Hasseni a prouvé qu’il ne pouvait pas être inculpé dans cette affaire et qu’il s’agit, dans les faits, d’une question d’homonymie.» «Il a prouvé qu’il ne pouvait pas être en France au moment du crime et ce qu’il a avancé est largement suffisant pour prouver son innocence», a-t-il expliqué. Cette affaire risquerait de mettre en «péril» les relations algéro-françaises d’autant que, selon certaines sources, la France a pesé de tout son poids dans l’affaire du supporter marseillais, Santos Mirasierra, incarcéré en Espagne, après avoir été condamné vendredi à Madrid à trois ans et demi de prison ferme pour des violences, lors du match aller de Ligue des champions Athletico Madrid-OM le 1er octobre. En effet, c’est sur intervention de la présidence française que le supporter marseillais a bénéficié d’une remise en liberté sous caution.
    La France et l’Espagne, par ce geste, ont voulu éviter les débordements lors du match retour, joué justement mercredi (hier), jour de l’annonce de sortie de prison de Santos Mirasierra. Coïncidence ou pur hasard? Mais en politique, tout est question de timing. Ce qui contredit et met à mal les affirmations de Eric Chevallier, porte-parole du Quai d’Orsay, «Nous comprenons l’importance de ce sujet mais il s’agit d’une procédure judiciaire sur laquelle le pouvoir exécutif n’a pas de prise.» Aussi, dire que le règlement de cette affaire doit se faire par les voies diplomatiques n’a plus de sens, eu égard à l’indépendance réelle ou supposée de la justice française.
    Smail ROUHA-l'expression

  • #2
    je n'ai pu lire tout l'article, je m'arrête ici

    je n'ai pu lire tout l'article, je m'arrête ici :

    M.Ould Abbès, sur un ton courroucé, avait alors menacé la France des «pires représailles» économiques, rappelant que l’Algérie n’était pas une «République bananière» mais un «Etat souverain et jaloux de sa souveraineté».
    «Il n’y aura pas de procès car le diplomate algérien est innocent», avait prévenu Djamel Ould Abbès

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    • #3
      en france la justice est independente , alors on ne peut pas accuser le gouvernement français

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      • #4
        Les vierges offensées et les cris d'orfraie...

        Ould Abbes, Mécili, Ksentini qui donnent des leçons à la France sur les droits de l'homme !...
        Infoutus pourtant d'accorder le millième de ces droits dans leur propre pays comme infoutus de dénoncer les abus de pouvoir permanents qui se vivent dans leur pays.

        Ils passent au chantage: libérez notre ami criminel ou on ne fait plus affaire avec vous! Ils oublient que la justice française n'est pas aux ordres comme la leur et l'état de droit existe ailleurs.

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        • #5
          Sauf qu'ici même si ce monsieur est coupable, il reste tout de même un diplomate en fonction qui représente un État souverain...
          ?

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          • #6
            ça fait plaisir d'entendre ça mais il fallait agir avant. Bien avant.

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            • #7
              C'est Bouteflika qui ne va pas être content. Comment va t-il faire pour se soigner au Val de Grace si ces ministres font tout ce tapage ? J'espère qu'il leur a donné l'autorisation sinon ils vont se faire tirer les oreilles. Quoi que Bouteflika pourra toujours dire que ce n'est pas lui mais eux........
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                Je ne crois ni a l'independance de la justice Francaise ni a celle de l'Algerie. A mon avis, l'affaire du diplomate depasse le cadre de l'affaire mecili. Maintenant, on ne doit pas incriminer ce Monsieur avant d'avoir les preuves. Et d'apres ce que j'ai pu lire sur les Medias ecrites, rien n'est etablit encore.

                Bon courage a Monsieur le diplomate, quant a Bouteflika et ses ministres, leurs brouahaha n'est que 'rih fi chbek', un diplomate qui se fait humilier depuis des mois mais aucune reaction officielle n'a ete enregiste, pire, on passe au chantage enfantin pour rendre l'affaire plus sale qu'elle l'est deja.

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                • #9
                  Je suis tout à fait d'accord avec les dires du ministre, arrêter un diplomate (représentant d'un pays) c'est porter atteinte à la souveraineté de ce même pays, donc il faut pas rester les bras croisés. La justice de n'importe quel pays n'est pas fiable à 100%, je ne vais pas vous rappeler les récents scandales de la justice français...Donc c'est pas parce que c'est LA France qu'on doit tous crier: « Oh c'est géniale c'est les français, le pays des droits de l'homme, ils ont toujours raison et jamais tort ! »...


                  Par exemple, dans tous les pays du monde, même si un criminel, poursuivi par la Police, entre dans une voiture officielle de la diplomatie américaine, les policiers du pays dans le quel cette voiture se trouve, n'ont pas le droit d'y pénétrer et encore moins de tirer dessus, çà serrait vu comme une déclaration de guerre par les américains (je n'exagères rien !).


                  Donc, là c'est encore pire vu qu'on arrête un diplomate, çà s'appelle manquer de respect à l'Algérie, et aux dernières nouvelles çà fait plus d'un demi siècle qu'on indépendant.

                  Commentaire


                  • #10
                    Par exemple, dans tous les pays du monde, même si un criminel, poursuivi par la Police, entre dans une voiture officielle de la diplomatie américaine, les policiers du pays dans le quel cette voiture se trouve, n'ont pas le droit d'y pénétrer et encore moins de tirer dessus, çà serrait vu comme une déclaration de guerre par les américains (je n'exagères rien !).
                    Ceci N,est pas clair: Si la police n'a pas le droit d'arrêter un diplomate même si il est criminel, oui je suis d'accord.
                    Mais si la voiture contient un criminel qui n'est pas un diplomate, c'est une autre histoire.

                    De plus il faut noter deux choses très importantes:

                    1. Dans un pays, un diplomate a un territoire limité ou il a le droit de se trouver... il ne peut circuler du point A au point B que sur autorisation.
                    2. Si un diplomate passe par hasard dans un pays ou il n'est pas affecté (de passage ou comme touriste), il n'a pas d'imunité diplomatique: uniquement dans le pays ou il est en exercice.

                    Ayant ces deux données, on pense que la France est dans son droit d'arrêter un diplomate de passage chez eux dans la mesure ou il aurait commis un crime.

                    De plus, si comme la France le dit, cet individu aurait commis un crime sur son territoire alors qu'il n'était pas à l'époque diplomate, ajoutant à cela que ce monsieur est diplomate en Allemagne et non en France, ce pays est entièrement dans son droit de l'arrêter.

                    Heureusement d'ailleurs, car autrement, imaginez si un état se mettait à nommer d'ex criminels comme diplomates dans certains pays pour y faire une sale besogne... et avec une imunité garantie... ou irons nous?
                    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                    • #11
                      Alger menace Paris de represailles économiques sur l'affaire Hasseni

                      AFFAIRE DU DIPLOMATE HASSENI ARRÊTÉ À PARIS
                      Les premières «représailles» d’Alger
                      11 Décembre 2008 - Page : 3
                      Lu 2012 fois La France risquerait de perdre certains marchés attribués à des entreprises françaises. Les contrats d’attribution seraient sur le point d’être gelés et concédés à d’autres entreprises européennes.
                      Alger passe à l’offensive. Alger menace même de représailles économiques. L’Expression a appris auprès de sources autorisées que le gouvernement compte agir avec fermeté. Dans ce sens, Paris risquerait de perdre certains marchés attribués à des entreprises françaises. Selon les mêmes sources, les contrats d’attribution seraient sur le point d’être gelés et concédés à d’autres entreprises européennes.
                      Il s’agit, notamment, des sociétés françaises ayant bénéficié de projets d’infrastructures et de gros oeuvre. Cette décision fait suite au traitement réservé par l’Elysée à l’affaire du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, retenu et placé sous contrôle judiciaire à Paris le 14 août dernier sous le chef d’accusation d’assassinat, dans la capitale française, de l’avocat algérien Ali Mecili. Les récentes déclarations du ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté algérienne à l’étranger, témoignent du recentrage d’Alger par rapport à l’affaire Hasseni. Ainsi, Djamel Ould Abbès est monté au créneau à partir de Paris, interpellant directement le gouvernement français, en termes certes diplomatiques mais empreints de fermeté, sur les conséquences qui pourraient découler de cette affaire sur les relations bilatérales. M.Ould Abbès, sur un ton courroucé, avait alors menacé la France des «pires représailles» économiques, rappelant que l’Algérie n’était pas une «République bananière» mais un «Etat souverain et jaloux de sa souveraineté».
                      «Il n’y aura pas de procès car le diplomate algérien est innocent», avait prévenu Djamel Ould Abbès.
                      Peu auparavant, le ton a déjà été donné par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. «La France, qui est notre partenaire stratégique et pays des droits de l’homme, retient en otage un de nos meilleurs diplomates depuis quatre mois, sous prétexte qu’il est ce qu’il n’est pas, c’est-à-dire il y a une confusion de personnes», avait déclaré M.Medelci le 26 novembre dernier lors d’un point de presse qu’il a organisé conjointement avec son homologue néerlandais, Maxime Verhagen, à la résidence El Mithak. «C’est contraire aux principes des droits de l’homme», avait-il affirmé. Rejetant les accusations de la France contre le diplomate algérien, le ministre des Affaires étrangères avait soutenu que «les accusations portées contre Hasseni sont infondées, nous agissons auprès des autorités françaises pour régler ce problème», a expliqué le chef de la diplomatie algérienne.
                      S’exprimant sur l’affaire, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh), Me Farouk Ksentini, avait affirmé que le maintien du diplomate algérien sous contrôle judiciaire en France est une «atteinte grave» aux droits de l’homme. Et de faire part de ses craintes que le diplomate ne bénéficie pas d’un procès équitable, estimant que son maintien sous contrôle judiciaire «n’est pas justifié du point de vue du droit et constitue une atteinte grave aux droits de l’homme». «Tout se fait comme si Hasseni ne bénéficiera pas d’un procès équitable», a-t-il insisté, qualifiant la manière dont est gérée cette affaire de «tentative de retour de la justice coloniale». «On juge au faciès ou sur un homonyme.» «La justice ne peut être rendue de cette manière», a-t-il poursuivi. Maître Ksentini a ajouté: «Hasseni a prouvé qu’il ne pouvait pas être inculpé dans cette affaire et qu’il s’agit, dans les faits, d’une question d’homonymie.» «Il a prouvé qu’il ne pouvait pas être en France au moment du crime et ce qu’il a avancé est largement suffisant pour prouver son innocence», a-t-il expliqué. Cette affaire risquerait de mettre en «péril» les relations algéro-françaises d’autant que, selon certaines sources, la France a pesé de tout son poids dans l’affaire du supporter marseillais, Santos Mirasierra, incarcéré en Espagne, après avoir été condamné vendredi à Madrid à trois ans et demi de prison ferme pour des violences, lors du match aller de Ligue des champions Athletico Madrid-OM le 1er octobre. En effet, c’est sur intervention de la présidence française que le supporter marseillais a bénéficié d’une remise en liberté sous caution.
                      La France et l’Espagne, par ce geste, ont voulu éviter les débordements lors du match retour, joué justement mercredi (hier), jour de l’annonce de sortie de prison de Santos Mirasierra. Coïncidence ou pur hasard? Mais en politique, tout est question de timing. Ce qui contredit et met à mal les affirmations de Eric Chevallier, porte-parole du Quai d’Orsay, «Nous comprenons l’importance de ce sujet mais il s’agit d’une procédure judiciaire sur laquelle le pouvoir exécutif n’a pas de prise.» Aussi, dire que le règlement de cette affaire doit se faire par les voies diplomatiques n’a plus de sens, eu égard à l’indépendance réelle ou supposée de la justice française.
                      Smail ROUHA

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                      • #12
                        il y a vraiment des tensions entre l'algérie et la france

                        l'algérie croit pouvoir faire pression sur la france mais elle a oublié que la france fait parti de l'union europeene UNE VRAIE UNION et si la france demandait autre pays de l'europe de ne pas investir en algérie et bien c'est pas l'algérie qu'ils vont écouter je crois

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                        • #13
                          Rbull

                          Donc, là c'est encore pire vu qu'on arrête un diplomate, çà s'appelle manquer de respect à l'Algérie, et aux dernières nouvelles çà fait plus d'un demi siècle qu'on indépendant.
                          Et ce n'est pas manquer de respect à un pays que de ne pas répondre à une convocation de justice ou de venir tuer un opposant sur un sol étranger ?
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • #14
                            Et ce n'est pas manquer de respect à un pays que de ne pas répondre à une convocation de justice ou de venir tuer un opposant sur un sol étranger ?

                            Non, ça s'appelle accusation erronée sans fondement ni preuves.
                            .


                            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                            Commentaire


                            • #15
                              C'est une justice coloniale ni plus ni mois.

                              Quel la justice soit relativement indépendante en france, cela est évident. mais des juges se croient tout permis dés qu'il s'agit de donner la leçon à des états souverrains.

                              Souvenez-vous du nauffarge du joola au sénégal. La justice sénégalaise a été rendue dans ce pays souverrain, un juge français instruit l'affaire et inculpe plusieurs ministres sénégalais. Au point ou wade pourtant ami de la france a demandé à ses services de lui présenter des cas ou il pourrait inculper à son tour des ministres français!

                              Et l'affaire des orphelins du darfour? qui a dit et l'a fait que les ressortissant français seront rappatriés? Sarkozy.

                              Là il s'agit d'un diplomate, et un diplomate ne doit pas être traité comme un vulgaire délinquant.. il y va du respect entre nations. Et l'algérie doit faire en sorte qu'il ne soit jamais jugé.

                              Il y a 3 ans, un GI américain (simple soldat) tuait deux personnes bourré dans sa voiture à Bucarest, en roumanie. malgré ce crime odieux, il a été rappatrié au US. pas question de juger un citoyen américain!!!
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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