[Aps 14/12/08] ALGER- Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a prononcé dimanche une allocution à l'Assemblée populaire nationale (APN), à l'occasion de la présentation du Plan d'action du gouvernement. Voici le texte intégral:
"Monsieur le président de l'Assemblée populaire nationale,
Mesdames et Messieurs les députés,
Mesdames, Messieurs,
Il m'est agréable de vous exprimer à vous Monsieur le Président et à travers vous, aux honorables députés, mes salutations respectueuses et celles de Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, vous disant également l'honneur qui est le nôtre, de nous retrouver ici, à l'honorable Assemblée populaire nationale, en application des dispositions de la Constitution. Il y a de cela un mois, le Parlement a adopté à une majorité remarquable, le projet de révision constitutionnelle initiée par Monsieur le Président de la République.
C'est une révision constitutionnelle qui a notamment ancré davantage l'Algérie dans son histoire et dans sa mémoire nationale. Elle renforce aussi notre jeune démocratie en instaurant un socle nouveau à la promotion des droits politiques des femmes algériennes auxquelles j'adresse un salut fraternel.
Soyez assurés, Mesdames et Messieurs les députés, que le gouvernement veillera à mettre au point les dossiers devant aboutir d'une part, à renforcer la promotion par l'Etat de l'écriture et de l'enseignement de l'histoire de notre pays, et d'autre part, à l'adaptation de la loi organique pertinente en vue de promouvoir la place de la femme dans les assemblées élues.
La révision constitutionnelle a également clarifié la relation fonctionnelle entre le gouvernement et le Parlement. C'est donc en application de l'article 80 de la Constitution que nous vous soumettons le Plan d'action par lequel le gouvernement s'attellera à finaliser la mise en oeuvre du programme de Monsieur le Président de la République. Oui, Monsieur le Président, honorables députés, nous sommes là pour vous soumettre un projet s'étalant sur près de quatre mois seulement, et cela découle de motivations importantes.
Le gouvernement qui a le devoir de veiller au respect de la Constitution et des lois par chacun, entend marquer lui même son respect de la loi fondamentale. Il vient donc devant votre honorable Assemblée, dans un cadre constitutionnel désormais bien clarifié, en espérant obtenir votre accord à son plan d'action.
Par ailleurs, chaque jour représente un temps inestimable dans la bataille que livre l'Algérie pour rattraper ses retards et progresser dans la reconstruction nationale. Dans cette tâche, le gouvernement est animé par une volonté solide, d'autant que sa mission est de poursuivre l'exécution d'un programme présidentiel qui a déjà beaucoup avancé comme nous aurons l'occasion de la confirmer plus loin.
Parallèlement à la finalisation de la mise en oeuvre du programme présidentiel, le gouvernement s'attellera également à la préparation des élections présidentielles qui se dérouleront au Printemps prochain. A travers la révision constitutionnelle, le Parlement a consolidé la responsabilité exclusive du peuple, sans limitation aucune, dans le choix du Premier Magistrat du pays auquel il confiera la conduite de son destin.
Pour sa part, le gouvernement s'engage devant vous à réunir toutes les conditions d'une élections présidentielle démocratique, pluraliste, et transparente, dans laquelle, seul le peuple décidera souverainement. A cet effet, nous veillerons au strict respect des dispositions de la loi électorale amendée et enrichie en Novembre 2003 à l'initiative du Parlement. Nous mobiliserons les ressources humaines de l'administration, soit près de 600.000 agents, pour la gestion des différentes opérations liées à l'organisation de ces élections. Nous réunirons enfin les conditions matérielles requises pour une campagne électorale sereine.
Monsieur le Président de l'Assemblée populaire nationale,
Mesdames et Messieurs les députés,
Mesdames, Messieurs,
Ce gouvernement à l'honneur d'avoir à finaliser la mise en oeuvre du programme du président Abdelaziz Bouteflika, un programme dont les résultats constituent des avancées importantes dans tous les domaines de la vie du pays. En déclarant cela, nous ne prétendons pas que l'Algérie a déjà surmonté toutes les séquelles du désordre et des destructions de la tragédie nationale qu'elle a traversées. Nous ne prétendons pas également que l'économie nationale a déjà atteint l'efficacité véritable, après la panne de développement qui a affecté notre pays et qui a été suivie d'une phase de diktat économique extérieur en contrepartie du rééchelonnement de la dette du pays, une phase dont l'Algérie ne s'est libérée qu'en 1998 seulement.
Nous ne prétendons pas enfin, que des citoyens ne souffrent pas encore du chômage, et notamment parmi les jeunes, que des foyers ne vivent pas encore les difficultés de la crise du logement, ou que de familles ne sont pas toujours exposées à la pauvreté. Mais dans le même temps, chaque année qui s'est écoulée depuis le début de cette décennie, a rendu difficile toute tentative de nier que l'Algérie a avancé et bien avancé. Nous entendons le dire et le proclamer haut, non pas pour nous réfugier dans le passée, mais pour éclairer le présent et pour tranquilliser sur l'avenir du pays.
Le plan d'action qui est entre vos mains illustre cela dans tous les domaines. Je sollicite cependant votre indulgence pour mettre l'accent ici, sur trois domaines qui témoignent par eux-mêmes des progrès réalisés par l'Algérie durant cette décennie.
Monsieur le Président,
Honorables députés,
Mesdames, Messieurs,
Le premier dossier que j'aborderais est celui de la situation sécuritaire. Il y a près de dix années, notre pays endeuillé enterrait encore ses enfants par centaines, victimes de la barbarie terroriste. L'Algérie est demeurée debout grâce à la résistance héroïque de notre peuple pétri par les épreuves et attaché fermement à la sauvegarde de la Patrie. La République algérienne démocratique et populaire est demeurée debout grâce aux sacrifices de nos forces de sécurité à leur tête l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale. Le retour de la paix s'est accéléré grâce à la jonction entre l'engagement courageux du président Abdelaziz Bouteflika et la volonté souveraine du peuple algérien.
Cette jonction heureuse a donné le jour en 1999 à la Concorde civile, consacrée par un référendum populaire massif, et qui a fait taire des centaines d'armes et sauvegardé la vie de milliers de citoyens. Cette jonction s'est prolongée à travers la Réconciliation nationale dont la Charte a recueilli un suffrage éclatant au référendum de septembre 2005. Bien sûr, nul ne serait irresponsable pour prétendre que tout danger est déjà définitivement écarté, et les lâches attentats terroristes de l'été dernier le confirment.
Les forces de sécurité du pays poursuivent résolument le combat contre le terrorisme. Les résultats de cette lutte seront encore meilleurs grâce à la vigilance constante de toute la société pour éviter que des brèches ne soient exploitées par les criminels, grâce à un consensus politique toujours plus soudé face aux criminels qui n'ont épargné personne, et grâce à une plus grande contribution des médias, pour priver les résidus de criminels de l'éclat et des tribunes qu'ils recherchent à travers leurs crimes.
La lutte contre le terrorisme aboutira également car l'Etat est déterminé à conserver la porte ouverte devant toute personne qui renoncera au crime pour revenir au droit chemin, revenir sur la voie de l'Islam religion qui a sacralisé la vie et consacré le pardon, revenir vers son propre peuple qui est la cible du terrorisme, revenir vers l'Algérie qu est la patrie de tous les Algériens sans exclusion.
Le gouvernement veillera à parachever la mise en oeuvre des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Cette charge est le fruit de la volonté souveraine de notre peuple que l'Etat entend respecter. Les directives présidentielles sont claires également pour que les dossiers en retard du fait de la bureaucratie ou parfois de la négligence des familles bénéficiaires, soient résolus, conformément à la loi portant mise en oeuvre de la Charte et à ses textes réglementaires d'application.
"Monsieur le président de l'Assemblée populaire nationale,
Mesdames et Messieurs les députés,
Mesdames, Messieurs,
Il m'est agréable de vous exprimer à vous Monsieur le Président et à travers vous, aux honorables députés, mes salutations respectueuses et celles de Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, vous disant également l'honneur qui est le nôtre, de nous retrouver ici, à l'honorable Assemblée populaire nationale, en application des dispositions de la Constitution. Il y a de cela un mois, le Parlement a adopté à une majorité remarquable, le projet de révision constitutionnelle initiée par Monsieur le Président de la République.
C'est une révision constitutionnelle qui a notamment ancré davantage l'Algérie dans son histoire et dans sa mémoire nationale. Elle renforce aussi notre jeune démocratie en instaurant un socle nouveau à la promotion des droits politiques des femmes algériennes auxquelles j'adresse un salut fraternel.
Soyez assurés, Mesdames et Messieurs les députés, que le gouvernement veillera à mettre au point les dossiers devant aboutir d'une part, à renforcer la promotion par l'Etat de l'écriture et de l'enseignement de l'histoire de notre pays, et d'autre part, à l'adaptation de la loi organique pertinente en vue de promouvoir la place de la femme dans les assemblées élues.
La révision constitutionnelle a également clarifié la relation fonctionnelle entre le gouvernement et le Parlement. C'est donc en application de l'article 80 de la Constitution que nous vous soumettons le Plan d'action par lequel le gouvernement s'attellera à finaliser la mise en oeuvre du programme de Monsieur le Président de la République. Oui, Monsieur le Président, honorables députés, nous sommes là pour vous soumettre un projet s'étalant sur près de quatre mois seulement, et cela découle de motivations importantes.
Le gouvernement qui a le devoir de veiller au respect de la Constitution et des lois par chacun, entend marquer lui même son respect de la loi fondamentale. Il vient donc devant votre honorable Assemblée, dans un cadre constitutionnel désormais bien clarifié, en espérant obtenir votre accord à son plan d'action.
Par ailleurs, chaque jour représente un temps inestimable dans la bataille que livre l'Algérie pour rattraper ses retards et progresser dans la reconstruction nationale. Dans cette tâche, le gouvernement est animé par une volonté solide, d'autant que sa mission est de poursuivre l'exécution d'un programme présidentiel qui a déjà beaucoup avancé comme nous aurons l'occasion de la confirmer plus loin.
Parallèlement à la finalisation de la mise en oeuvre du programme présidentiel, le gouvernement s'attellera également à la préparation des élections présidentielles qui se dérouleront au Printemps prochain. A travers la révision constitutionnelle, le Parlement a consolidé la responsabilité exclusive du peuple, sans limitation aucune, dans le choix du Premier Magistrat du pays auquel il confiera la conduite de son destin.
Pour sa part, le gouvernement s'engage devant vous à réunir toutes les conditions d'une élections présidentielle démocratique, pluraliste, et transparente, dans laquelle, seul le peuple décidera souverainement. A cet effet, nous veillerons au strict respect des dispositions de la loi électorale amendée et enrichie en Novembre 2003 à l'initiative du Parlement. Nous mobiliserons les ressources humaines de l'administration, soit près de 600.000 agents, pour la gestion des différentes opérations liées à l'organisation de ces élections. Nous réunirons enfin les conditions matérielles requises pour une campagne électorale sereine.
Monsieur le Président de l'Assemblée populaire nationale,
Mesdames et Messieurs les députés,
Mesdames, Messieurs,
Ce gouvernement à l'honneur d'avoir à finaliser la mise en oeuvre du programme du président Abdelaziz Bouteflika, un programme dont les résultats constituent des avancées importantes dans tous les domaines de la vie du pays. En déclarant cela, nous ne prétendons pas que l'Algérie a déjà surmonté toutes les séquelles du désordre et des destructions de la tragédie nationale qu'elle a traversées. Nous ne prétendons pas également que l'économie nationale a déjà atteint l'efficacité véritable, après la panne de développement qui a affecté notre pays et qui a été suivie d'une phase de diktat économique extérieur en contrepartie du rééchelonnement de la dette du pays, une phase dont l'Algérie ne s'est libérée qu'en 1998 seulement.
Nous ne prétendons pas enfin, que des citoyens ne souffrent pas encore du chômage, et notamment parmi les jeunes, que des foyers ne vivent pas encore les difficultés de la crise du logement, ou que de familles ne sont pas toujours exposées à la pauvreté. Mais dans le même temps, chaque année qui s'est écoulée depuis le début de cette décennie, a rendu difficile toute tentative de nier que l'Algérie a avancé et bien avancé. Nous entendons le dire et le proclamer haut, non pas pour nous réfugier dans le passée, mais pour éclairer le présent et pour tranquilliser sur l'avenir du pays.
Le plan d'action qui est entre vos mains illustre cela dans tous les domaines. Je sollicite cependant votre indulgence pour mettre l'accent ici, sur trois domaines qui témoignent par eux-mêmes des progrès réalisés par l'Algérie durant cette décennie.
Monsieur le Président,
Honorables députés,
Mesdames, Messieurs,
Le premier dossier que j'aborderais est celui de la situation sécuritaire. Il y a près de dix années, notre pays endeuillé enterrait encore ses enfants par centaines, victimes de la barbarie terroriste. L'Algérie est demeurée debout grâce à la résistance héroïque de notre peuple pétri par les épreuves et attaché fermement à la sauvegarde de la Patrie. La République algérienne démocratique et populaire est demeurée debout grâce aux sacrifices de nos forces de sécurité à leur tête l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale. Le retour de la paix s'est accéléré grâce à la jonction entre l'engagement courageux du président Abdelaziz Bouteflika et la volonté souveraine du peuple algérien.
Cette jonction heureuse a donné le jour en 1999 à la Concorde civile, consacrée par un référendum populaire massif, et qui a fait taire des centaines d'armes et sauvegardé la vie de milliers de citoyens. Cette jonction s'est prolongée à travers la Réconciliation nationale dont la Charte a recueilli un suffrage éclatant au référendum de septembre 2005. Bien sûr, nul ne serait irresponsable pour prétendre que tout danger est déjà définitivement écarté, et les lâches attentats terroristes de l'été dernier le confirment.
Les forces de sécurité du pays poursuivent résolument le combat contre le terrorisme. Les résultats de cette lutte seront encore meilleurs grâce à la vigilance constante de toute la société pour éviter que des brèches ne soient exploitées par les criminels, grâce à un consensus politique toujours plus soudé face aux criminels qui n'ont épargné personne, et grâce à une plus grande contribution des médias, pour priver les résidus de criminels de l'éclat et des tribunes qu'ils recherchent à travers leurs crimes.
La lutte contre le terrorisme aboutira également car l'Etat est déterminé à conserver la porte ouverte devant toute personne qui renoncera au crime pour revenir au droit chemin, revenir sur la voie de l'Islam religion qui a sacralisé la vie et consacré le pardon, revenir vers son propre peuple qui est la cible du terrorisme, revenir vers l'Algérie qu est la patrie de tous les Algériens sans exclusion.
Le gouvernement veillera à parachever la mise en oeuvre des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Cette charge est le fruit de la volonté souveraine de notre peuple que l'Etat entend respecter. Les directives présidentielles sont claires également pour que les dossiers en retard du fait de la bureaucratie ou parfois de la négligence des familles bénéficiaires, soient résolus, conformément à la loi portant mise en oeuvre de la Charte et à ses textes réglementaires d'application.
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