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Grève des professionnels de la santé en Algérie

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  • Grève des professionnels de la santé en Algérie

    Les praticiens de la santé publique étaient au rendez-vous hier, et cela, malgré le climat qui n’était pas favorable, pour un rassemblement au CHU de Bab El-Oued. Ils demandent à Ahmed Ouyahia d’inclure l’ouverture de dialogue avec les syndicats autonomes dans le programme du gouvernement. Au deuxième jour de la grève, à laquelle ont appelé les syndicats autonomes de la santé, les initiateurs de cette action semblent avoir ratissé large vu le suivi massif du mot d’ordre de débrayage dont le taux a dépassé les 80%, si l’on en croit les représentants des syndicats. Selon ces derniers, tous les hôpitaux ont été paralysés à Alger, Oran, Constantine, Tizi Ouzou, pour ne citer que ceux-là, et le seront ainsi jusqu’à mercredi prochain. Les différentes structures de santé dans toutes les wilayas ont fonctionné en équipes réduites, perturbant ainsi l’activité hospitalière. Le Dr Merabet, porte-parole de la coordination, avance que les praticiens de la santé ont réagi favorablement au mot d’ordre de grève puisque la plupart des hôpitaux ont été carrément paralysés à l’échelle nationale.

    Les activités d’urgence ont été, cette fois-ci, pleinement assurées, mais la prochaine fois, il y aura le boycott même de ces services. “Pour cette fois-ci, nous n’avons pas voulu paralyser les urgences, mais cette option fera l’objet de débats dans nos prochaines assemblées”, a-t-il averti, et précise qu’en dehors de la protestation, les médecins assureront un service minimum en prenant en charge les malades qui se présentent aux urgences dans un état grave, les femmes en fin de grossesse. Dans la matinée d’hier, des piquets de grève et des rassemblements ont été organisés dans plusieurs hôpitaux de toutes les wilayas du pays. Le CHU de Bab El-Oued était le lieu du rendez-vous de dizaines de praticiens venus de tous les hôpitaux et des secteurs sanitaires de l’Algérois, et cela, malgré le climat qui n’était pas favorable pour un sit-in. Vêtus de blouses blanches, ils étaient rassemblés devant la bibliothèque du CHU (ancienne chapelle).

    Ils discutaient de leurs problèmes et surtout de l’attitude “scandaleuse” de leur tutelle. Une tutelle, selon les syndicalistes, qui tente par tous les moyens de casser ce mouvement pacifique et qui continue en 2008 à tourner le dos à ses fonctionnaires. “Au lieu d’ouvrir les portes du dialogue, ils (pouvoirs publics) veulent le pourrissement en avançant un taux de participation de 4,6% en moyenne. Ceci relève de l’aberration”, a soutenu M. Djedjek, responsable du syndicat des maîtres- assistants. Nullement étonnés, les grévistes n’accordent pas d’importance à cette énième polémique autour du taux d’adhésion et compte maintenir la pression jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Ils promettent, d’ores et déjà, de radicaliser leur action si les pouvoirs publics persistent à ignorer leurs revendications.

    Selon les contestataires, la santé est malade. Elle souffre de différents maux. Ce cri d’alarme, exprimé par la grève, s’adresse au gouvernement, et plus précisément à Ahmed Ouyahia, Premier ministre, qui a dévoilé hier le Plan d’action du gouvernement devant les parlementaires. Ils lui demandent, à cette occasion, d’inclure l’ouverture d’un dialogue avec les syndicats autonomes dans ce plan d’action et d’améliorer leurs conditions socioprofessionnelles. “Nous ne faisons pas la grève de gaieté de cœur. Nous avons recours à ce genre d’action après épuisement de toutes les voies de dialogue. Nous n’avons jamais refusé d’ouvrir les débats et nous invitons d’ailleurs le Premier ministre à nous écouter. Toutefois, si les autorités persistent dans leur logique de mépris, nous allons durcir nos actions”, a ajouté Liès Merabet. Afin de rendre visible leur mécontentement, les praticiens de la santé ont observé des sit-in dans toutes les villes du pays. Aujourd’hui, il est prévu un sit-in à l’hôpital Parnet, mardi à Béni Messous et le dernier sera organisé mercredi au CHU Mustapha-Pacha.

    source : Liberté

  • #2
    Moha

    Il n'y a pas de santé en algérie.



    "Lmard min hna, bessah dwa t3aou mil kharej" Lotfi DK.

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